Le journaliste : On a dit l'année dernière que c'est Mickaël Landreau qui avait un peu sauvé le PSG. Pensez-vous qu'il est toujours capable de ça ?
Paul Le Guen : (agacé) Ca, c'est la phrase "On avait dit la saison dernière"... C'est qui ? C'est vous ? C'est qui ?
Le journaliste : C'est ce que j'ai lu, c'est ce que j'ai pensé également...
Paul Le Guen : Qui a écrit ?
Le journaliste : Oh, du monde a écrit ça.
Paul Le Guen : Du monde, c'est qui ?
Le journaliste : Eh bien, les journalistes.
Paul Le Guen : Donc les journalistes. Quels journalistes ?
Le journaliste : (confus) Oh, bah, moi je ne sais pas...
Un autre journaliste : Moi, par exemple, je l'ai écrit.
Paul Le Guen : Vous avez écrit que c'est lui qui avait sauvé le club ?
L'autre journaliste : Non, mais qu'il avait largement contribué au maintien du PSG.
Paul Le Guen : Oui, je suis d'accord. Mais ce n'est pas la phrase que (s'adressant au 1er journaliste) vous avez prononcée...
Le 1er journaliste : Effectivement.
Paul Le Guen : La phrase que vous avez faite, c'est "il a sauvé".
Le 1er journaliste : (conciliant) Non, il a aidé à sauver...
Paul Le Guen : Oui, c'est différent, c'est même très différent.
Le 1er journaliste : Il a aidé à sauver, il n'était pas le seul. Bien sur.
Paul Le Guen : Là, je suis d'accord. Il a contribué à sauver le club.
Le 1er journaliste : Mais est-ce qu'il est encore cette année capable de...
Paul Le Guen : Bien entendu. Et il l'a fait depuis le début de la saison. Il nous a aidés à obtenir des résultats. Je crois qu'on est à... je voudrais vérifier... seize ou dix-sept matchs (NDLR : en fait dix-sept) sans encaisser de but. Ca n'est pas un exploit, hein. On est loin d'avoir des résultats suffisamment bons pour s'en vanter. Mais, il y a contribué. Il faut s'en souvenir et ne pas tout balayer du jour au lendemain. C'est pour ça que les réflexions à la petite semaine, ce n'est pas pour moi, ni pour le numéro 1, ni pour le numéro 2.