Tactique des équipes :
PSG : Composition en 4-4-2 avec l'incorporation de Bourillon à la récupération, la présence de Mendy en milieu droit et le duo d'attaque Pauleta-Luyindula.
Auxerre : Formation en 4-2-3-1 côté Bourguignon avec la présence surprise de Munteanu, Thomas glissant latéral droit.
Une première mi-temps archi-dominée par Paris
Paris démarrait sur les chapeaux de roue la rencontre en mettant une grosse pression sur les visiteurs. La première banderille était signée Luyindula (9e) mais sa frappe du gauche était repoussée par Riou. Le portier auxerrois qui était sollicité en ce début du match car il était vigilant sur une tentative de lob de Pauleta (14e) ou encore sur une autre frappe du Portugais (29e). Sur cette dernière action, le corner suivant entraînait un cafouillage, Armand butait sur Riou avant de récupérer le cuir et de le remettre à Yepes qui concluait de la tête (1-0, 30e) ! Le Colombien partageait sa joie avec le Kop de Boulogne et Paris menait logiquement au score. Un avantage qu'il n'allait pas tarder à corser suite à un nouveau corner mal dégagé par l'AJA, Bourillon déviant pour Pauleta qui reprenait victorieusement de la tête (2-0, 42e). Le break était fait et le PSG pouvait rejoindre les vestiaires sous les applaudissements d'un Parc des Princes bien garni.
Paris gère en seconde, la nouvelle boulette de Landreau, le but libérateur de Mendy
Comme ils avaient procédé face à Monaco samedi, le bloc parisien était positionné plus bas et les hommes de Le Guen attendaient sagement des Auxerrois assez inoffensifs dans l'ensemble. Tellement qu'il ont du recourir à l'aide de Landreau pour réduire le score suite à une tête de Niculae que boxait le portier parisien dans ses propres filets (2-1, 74e). Le Parc était assommé par ce nouveau coup du sort et l'on craignait un mauvais scénario pour le dernier quart d'heure avant qu'un homme tant décrié ne libère le stade. Bernard Mendy s'échappait du côté droit, crochetait Grichting avant de conclure du gauche avec l'aide bienveillante de Riou qui se trouait lui aussi (3-1, 78e). Le beau retourné de Quercia à la dernière minute qui réduisait de nouveau le score pour les Icaunais (3-2, 90e+2) ne douchait pas l'enthousiasme des supporters qui pouvaient chanter "On est en finale !".
Coupe de la Ligue, la passe de trois ?
Au terme d'un match vivant, notamment une belle première période, les Parisiens ont mérité leur qualification. Mention spéciale à des hommes perdus de vue ces derniers temps comme Luyindula, Mendy ou encore Pauleta qui retrouve le chemin du but comme souvent en Coupe. Bourillon a été sérieux à la récupération en compagnie d'un Clément libéré. Il restera toujours cette performance de Landreau qui va encore faire parler dans les jours à venir...
Après deux succès en 1995 et 1998, il s'agira donc le 29 mars prochain face au Mans ou à Lens, de remporter une troisième Coupe de la Ligue, ce qu'aucun club n'a encore réalisé jusqu'à présent, une manière comme une autre de sauver cette saison.
Auparavant, le championnat devra rester dans les têtes parisiennes. Les Franciliens ont maintenant quelques jours pour préparer un périlleux déplacement à Bordeaux dimanche soir. Pour résister aux deuxièmes du championnat, il faudra mettre la même envie et garder cette solidarité. Car il ne faut jamais oublier que le PSG n'entame que sa course au maintien et que la vérité du jour n'est pas celle du lendemain...