Tactique des équipes :
PSG : Le Guen a aligné le onze qui avait débuté la finale, à l'exception de Diané, remplacé par Luyindula.
Strasbourg : Equipe disposée en 4-3-3 avec les anciens Parisiens Paisley et Ducrocq en défense, et le trio Gameiro - Renteria - Mouloungui en attaque.
Des Parisiens volontaires mais pas récompensés en première période
Dès les premières secondes de jeu, Paris affiche sa volonté et ne semble pas tétanisé par l'enjeu. Le jeu est cependant assez équilibré, et les deux formations cherchent à aller vite, trop vite peut-être puisque le déchet est important. Le PSG se crée tout de même les meilleures opportunités, et croit être récompensé lorsque Pauleta reprend victorieusement un centre de Rothen (17e). Le but est malheureusement refusé pour un hors-jeu... inexistant.
Strasbourg reprend ensuite du poil de la bête, et il faut un grand Landreau pour détourner une tête de Gameiro (22e). Mais Paris n'abdique pas, et même si tout n'est parfait - il y a du déchet et les espaces entre les lignes sont trop importants -, il y a de l'envie et de la volonté. Les opportunités se multiplient en fin de mi-temps : d'abord Camara, qui voit sa tête repoussée sur la ligne (35e), puis Chantôme, dont la reprise de la tête sur un centre de Rothen passe près du poteau d'un Cassard battu (37e), et enfin Pauleta, qui reprend, encore de la tête, mais tombe sur un Cassard bien placé (45e + 1). Entre-temps, Landreau aura détourné un tir de Gameiro (38e). Quoi qu'il en soit, le score est de 0-0 à la pause, et le public parisien, très présent, ne siffle pas ses joueurs, et c'est mérité vu l'envie des Parisiens, qui devraient mener, mais le but de Pauleta n'a pas été accordé...
Paris s'accroche, finit par marquer et tient le résultat
En début de seconde période, si la volonté est toujours là côté parisien, les opportunités se font moins nombreuses. Les Strasbourgeois commencent à sortir, et les joueurs de Paul Le Guen semblent un peu plus souffrir physiquement - il faut dire qu'ils ont beaucoup donné avant la pause. Du coup, Le Guen procède à deux changements à la 56e minute : Mendy et Diané remplacent respectivement Chantôme et Luyindula, et cela redonne du punch à son équipe, notamment grâce à la vitesse et à l'énergie des deux entrants. Paris joue haut, pousse et, soutenu par un public très bruyant, multiplie les attaques, sans trouver la faille. Mais Mendy, sur son côté droit, est incisif. Il déborde, dépose un adversaire, avance dans la surface puis sert en retrait Diané, qui finit le travail (1-0, 76e) ! C'est la délivrance au Parc des Princes ! L'ouverture du score est méritée, tant pour les joueurs, volontaires, que pour les supporters, exemplaires.
A la 76e minute, Le Guen fait sortir Pauleta pour Souza. Le Parc chante, mais Paris commence à reculer. Renteria tente sa chance, mais Landreau détourne (78e). Petit à petit, Strasbourg s'installe dans le camp parisien, mais les joueurs de Le Guen se battent sur tous les ballons pour conserver le score. Symbole de la solidarité parisienne, Souza vient taper dans la main de Rothen après une intervention dans les pieds d'un Strasbourgeois. En toute fin de rencontre, Paris se crée un ultime contre, mais la tête de Mendy, sur un centre de Souza, passe au-dessus. On en reste là, Paris s'impose 1-0 et respire.
Paris sort de la zone rouge, mais le chemin est encore long
Face à un faible Strasbourg, les Parisiens ont mérité leur victoire. S'ils n'ont pas été géniaux, ils ont montré de la volonté et de la solidarité, et ont tout de même eu plusieurs opportunités. Signalons le coaching gagnant de Le Guen, et retenons l'apport du public, qui aura donné de la voix pendant 90 minutes. Mention également à Landreau, serein, qui confirme son retour en forme et sera précieux pour la fin de saison. Une fin de saison qui s'annonce bien sur tendue, avec dès dimanche un déplacement à Nancy, troisième du championnat. La tâche sera difficile - d'autant que Paris sera peut-être relégable avant la rencontre -, mais si les joueurs de Paul Le Guen font preuve d'autant de volonté, ils pourraient très bien ramener quelque chose de Lorraine...