En choisissant Simon Tahar (à droite sur la photo), les actionnaires perpétuent donc la récente tradition de promouvoir à la tête du club le président de l'association PSG : c'est en effet en juin 2006 qu'Alain Cayzac a cédé sa place à la tête de l'association au profit de cet homme. Les deux entretiendraient des rapports très étroits. Durant sa présidence, Alain Cayzac aurait trouvé à plusieurs reprises un confident de choix en la personne de Simon Tahar. Une amitié à ce point prononcée qu'Alain Cayzac aurait proposé le nom son ami pour prendre sa succession.
Quel est le bilan de Tahar à la tête de l'association PSG ? L'an dernier, il a organisé une compétition de moins de 13 ans ayant réuni plusieurs clubs étrangers. D'après le quotidien francilien, il envisageait de créer un tournoi féminin "à l'image de celui de l'Emirates Cup". "Fervent partisan de Paul Le Guen lors de son arrivée, il serait aujourd'hui plus songeur sur les compétences du technicien breton", ajoute le journal.
Au sein du club, l'homme a également un passé. Avocat de métier, "proche du show-business", il a défendu les intérêts du club de 1978 à 1991, puis en est devenu l'un des administrateurs. Son frère n'est autre que Charles Talar (en fait Tahar), autre dirigeant historique du club de la capitale.