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Jeunes PSG : Partouche - "Je ne suis pas prêt d'oublier !"

Publié le 05 Mai 2008 à 23h04 par Ludovic FRANCISCO
Jeunes  PSG : Partouche -
Convoqué dans le groupe qui ira affronter Amiens demain soir en demi-finale de la Coupe de France, Maxime Partouche, 18 ans (il a fêté son anniversaire aujourd'hui même) revient pour notre partenaire "Le Foot Paris" sur ses premières sensations avec le groupe professionnel.

18 mars 2008, PSG - Bastia, 68e minute. Maxime Partouche entre en jeu à la place d'Everton. Les sifflets à l'encontre du Brésilien contrastent avec les applaudissements en faveur du pensionnaire du centre de formation. Pour son premier match en pro, le milieu offensif n'est pas passé inaperçu ! Quasi inconnu au coup d'envoi, il est devenu en l'espace de quelques minutes la coqueluche du public parisien. Virevoltant, intenable, il a conquis un Parc en mal de sensations fortes. Les supporters ont même scandé son nom après la rencontre... Maxime Partouche n'est pas prêt d'oublier cette soirée de folie. De retour dans l'ombre du centre de formation, où il vit la semaine, il nous ouvre les portes de son quotidien. Un peu de fraîcheur au PSG en ce moment, cela ne se refuse pas...

Maxime, comment avez-vous appris votre présence dans le groupe pour PSG - Bastia ?

Le samedi avant le match, j'ai joué avec la CFA comme d'habitude, on a perdu 2-1 (NDLR : contre Sainte-Geneviève). On était tous énervés et déçus d'avoir perdu, normal. Tout le monde est rentré chez lui. Le dimanche matin, Monsieur Reuzeau m'appelle et me dit : "Lundi, tu t'entraîneras avec les pros et peut-être que tu auras une surprise, je ne t'en dis pas plus". Donc là, j'ai tout imaginé : est-ce que je vais être dans le groupe ? Est-ce que je vais jouer ? Au fond de moi, je me disais que j'avais une chance, mais alors une toute petite chance de jouer...

Le lendemain, vous arrivez à l'entraînement des pros, et... ?

Oui, le lundi matin, j'arrive tranquillement, un peu impatient quand même... Je m'entraîne et à la fin de la séance, Paul Le Guen me prend à part et me dit que je suis retenu dans le groupe des 18 pour le lendemain soir. Après le coup de fil de Bertrand Reuzeau, je m'en doutais un peu mais quand c'est sorti de la bouche de Paul Le Guen, là, c'était sur. J'étais super content. D'autant plus que je ne pensais vraiment pas être dans le groupe pro pour un match cette année.

Pendant la mise au vert étiez-vous excité, intimidé, anxieux ?

Plutôt anxieux on va dire, c'est normal. Mais j'ai fait une bonne nuit. On était en chambre individuelle, moi je suis resté tout seul tranquillement dans ma chambre, j'ai regardé un film sur Canal + et puis je me suis endormi assez tôt. J'ai facilement trouvé le sommeil car je me disais que déjà, être dans le groupe, c'était super. Et je ne me doutais pas que je serai sur le banc, encore moins que j'allais jouer. Je me disais : "Je suis là, c'est super, j'observe, je profite, mais je n'ai pas de pression à avoir puisque je ne vais pas jouer..." Le mardi, la journée se passe, le coach fait une causerie à 16 h et là je vois qu'il n'y a aucun joueur en tribunes, qu'on est tous sur le banc... La pression a commencé à monter, c'est normal (sourires). Mais franchement, c'était bien, c'est une bonne sensation.

Etait-ce votre première fois au Parc ?

Non. J'avais déjà joué avec l'équipe de CFA l'année dernière, avec M. Guérin pour le dernier match de championnat. C'était bien mais ce n'est pas comparable avec ce match contre Bastia.

Pourtant, le Parc était loin d'être plein.

Ce n'était pas un souci pour moi ! J'ai foulé la pelouse avec les pros, même avec moins de spectateurs, c'était super.

Vous débutez la rencontre sur le banc. Pensiez-vous entrer en jeu à un moment ?

Pas du tout, sincèrement, je vous promets et jusqu'à la dernière minute, je me sentais un peu comme un spectateur privilégié du banc de touche. Seulement à la mi-temps, on rentre dans les vestiaires, la mi-temps se passe, on ressort et puis je vais pour m'installer sur le banc pour regarder le match (sourires) et là Christian (Mas) me dit : "Maxime, va t'échauffer avec Amara (Diané) et Ceará". Donc là, j'étais surpris, je me suis échauffé... et puis ils m'ont appelé, je suis rentré...

A quoi avez-vous pensé à cet instant précis ?

Il y a tellement de choses qui se sont bousculées que je ne pourrais même pas vous dire.

"Paul Le Guen m'a dit : 'Joue sans pression, joue ton jeu comme tu sais le faire, donne-toi à fond, cours beaucoup pour l'équipe. C'est ce que j'ai essayé de faire".

Quels ont été les mots de Paul Le Guen ?

Il m'a dit : "Joue sans pression, joue ton jeu comme tu sais le faire". Et aussi, il m'a dit d'essayer de garder le ballon le plus haut possible pour qu'on remonte bien. Il m'a dit : "Donne-toi à fond, cours beaucoup pour l'équipe". C'est ce que j'ai essayé de faire.

Ensuite ?

Je me suis dit dans ma tête : "Je rentre, je donne tout ce que j'ai". Et sur mes premiers ballons, je me suis dit : "Faut pas que je les rate". C'est dans ces moments-là qu'il faut être fort dans la tête. Car si tu rates ton premier geste, après, tu peux couler. J'ai eu la chance de toucher assez vite mon premier ballon, de bien le négocier, j'ai bien joué le coup puis ça s'est enchaîné. Je me suis senti bien, mes coéquipiers m'ont beaucoup aidé, il y avait beaucoup de jeunes, on a déjà joué ensemble. Les anciens comme Armand et Mendy m'ont aussi beaucoup mis en confiance. On m'a mis dans de bonnes conditions.

Etes-vous satisfait de votre prestation ?

Oui, content de moi mais surtout content de la victoire. C'était bien plus important que ma prestation .

Avez-vous été surpris que les supporters scandent votre nom ?

Oui ! Ca faisait chaud au cœur. Depuis tout petit, j'allais pratiquement tout le temps au Parc, j'en rêvais d'être à la place des joueurs. Avec mes potes du centre, on était dans les tribunes et on se disait : "Si un jour, on est à leur place, si les supporters crient ton nom..."

Surtout pour votre tout premier match !

Oui, j'étais très surpris. Mais content.

Beaucoup de joueurs ont lancé leur maillot en tribune Auteuil. Pas vous ?

J'avoue... Mais c'était mon tout premier maillot, j'aurais bien aimé leur donner mais bon, je crois que je vais l'encadrer dans ma chambre.

Les jeunes du groupe pro vous ont-ils encadré ?

Oui beaucoup depuis la veille. Mamadou (Sakho), David (NGog), Younousse (Sankharé), Grandi (Ngoyi), Loris (Arnaud) m'ont beaucoup parlé. Ils m'ont dit : "De toute façon si tu rentres, fais ce que tu sais faire, il n'y a pas de souci". Mais les anciens comme Mendy, Alonzo et Armand m'ont beaucoup soutenu et vraiment je leur dis merci.

Qu'avez-vous fait après le match ?

Je suis allé au "carré PSG", il y avait toute ma famille, mes potes, ils m'ont félicité, on a fait la bise, des photos, tout ça et après, j'étais obligé de rentrer au centre. Dure réalité mais bon... (sourires), Grandi (Ngoyi) m'a déposé au camp des Loges. Les jeunes du PSG avaient regardé le match, ils m'ont dit : "T'as fait un super match", ils étaient contents de moi. Une fois dans ma chambre, Mamadou (Sakho) m'a appelé pour me féliciter et pour me dire de continuer, c'est sympa de sa part. J'ai eu un peu de mal à trouver le sommeil, je me suis couché vers 1h, 1h30. Je repensais à cette journée, tout ce qu'il s'était passé du début jusqu'à la fin, c'était inattendu mais super. Cette journée restera gravée. Je ne suis pas prêt d'oublier.

Avez-vous eu droit à un bizutage ?

Non ! Pas encore ! Je croyais que j'allais en avoir un, chanter une chanson ou un autre truc mais on ne m'a rien demandé. Peut-être qu'ils ont oublié (sourires). Tant mieux pour moi. Ceci dit, il y avait une super ambiance, on rigolait bien.

Votre retour au quotidien et l'ombre du Camp des Loges, n'est-ce pas difficile à gérer ?

Non, cela s'est fait naturellement. Le mercredi matin, je me suis réveillé, j'avais étude le matin, ça remet tout de suite les idées en place... J'ai vécu un moment de folie au Parc, c'est clair, maintenant il faut revenir à la réalité, travailler, aller en cours. Tout redevient normal.

Vous avez 18 ans, vous êtes en Terminale STG (Sciences des Techniques de Gestion). Les études sont-elles importantes ?

Oui. Je veux avoir mon bac même si c'est difficile à concilier avec le foot. Par exemple quand je m'entraîne avec les pros, je loupe des cours. Même chose quand je vais en sélection. Mais bon il faut s'accrocher pour avoir un minimum de bagage. Et mes parents sont là pour me le rappeler. Souvent ils me disent : "Maxime, il n'y a pas que le foot dans la vie, il y a les études, on ne sait jamais si ça se passe mal au foot...". Même pour moi, je sais qu'il faut que j'aie mon bac. Après, si le foot se passe bien, je pense arrêter les études. En revanche, si le foot ne marche pas, je continuerai l'école plusieurs années pour avoir un bon travail.

"En préfo, le PSG m'a recruté parce que j'étais grand, physique et qu'on avait une équipe de petits. Depuis, les autres m'ont largement rattrapé, j'ai du travailler ma technique pour m'en sortir"

Quel est votre matière préférée ?

J'aime bien l'espagnol et comme tout le monde, il y a certaines matières que je n'aime pas.

En juin prochain votre contrat aspirant expire, comment voyez-vous votre avenir ?

Depuis que j'ai 13 ans, signer pro au PSG est devenu mon rêve. J'aimerais bien qu'il se réalise. Là, je suis en fin de contrat, on verra bien ce qui arrivera. J'ai fait des bons débuts mais il ne faut pas s'arrêter là. J'ai juste joué vingt minutes au Parc, ça ne veut rien dire ! Il faut continuer à travailler et rester humble. De toute façon le foot c'est ça : toujours se remettre en question car tu peux faire un bon match et celui d'après, te rater.

Avez-vous un agent ?

Non, c'est mon père qui s'occupe de tout cela. Pour l'instant, on reste dans le cadre familial.

Vous êtes né à Vélizy en 1990. Quelle fut votre trajectoire ensuite ?

Je suis né et j'ai grandi à Vélizy dans les Yvelines. J'ai commencé le foot en club à Vélizy quand j'avais 8 ans. J'étais attaquant. A 11 ans, j'ai joué un match contre le PSG. On avait perdu 10-0 un truc comme ça (rires) mais j'avais quand même fait une bonne prestation. Les dirigeants du PSG ont appelé mon club pour leur demander si je pouvais participer à des détections. Bien sur, j'y suis allé, ça a marché et je suis rentré au centre de Conflans (NDLR : centre de préformation du PSG) en "moins de 13 ans". Depuis, je n'ai plus quitté le club.

Etait-ce un aboutissement que d'intégrer le PSG ?

Franchement non. Au début je ne connaissais pas trop le circuit pour devenir footballeur professionnel. Je jouais au foot pour faire du sport, pour m'amuser et si je n'avais pas joué ce match contre le PSG, qu'ils ne m'avaient pas appelé, je ne crois pas que j'aurais fait des essais ailleurs ou démarcher d'autres clubs. Je jouais juste au foot pour m'amuser. Je ne pensais même pas que les détections, ça existait. J'ai eu la chance que le PSG m'appelle, sinon je serais peut-être encore à Vélizy.

Racontez-nous vos débuts au centre de formation.

J'ai débuté à Conflans. Mon premier éducateur, c'était Christian Mas (NDLR : l'actuel entraîneur des gardiens chez les pros) et j'ai franchi les étapes les unes après les autres. Mes parents habitaient Vélizy dans les Yvelines mais j'étais tout de même interne. J'allais au collège à Conflans avec les autres jeunes du PSG, on avait des horaires aménagés et je restais toute la semaine au centre, au début c'était difficile car je ne connaissais personne. Pour mes parents aussi qui ne me voyaient plus que le week-end. Après tout le monde s'est habitué et ça s'est vraiment bien passé. Je n'ai jamais connu de moment de déprime où j'ai voulu tout lâcher. Jamais d'embrouilles non plus, tout s'est déroulé normalement.

Sortiez-vous du lot ?

On peut dire oui mais c'était avant tout grâce à mon physique. J'étais en avance physiquement et on jouait plus sur moi pour ma vitesse, ma taille. Depuis, tout le monde m'a largement rattrapé (sourires), ce qui m'a poussé à travailler davantage la technique pour m'en sortir.

Vous êtes international en "moins de 18 ans". A quand remonte votre première sélection en équipe de France ?

C'était l'année dernière avec les "moins de 17 ans" contre la République Tchèque, on avait fait un match aller-retour à Toulouse. J'avais bien aimé, j'avais l'impression que ça s'était bien passé mais le coach, M. Blaquart, ne m'avait pas rappelé pour la sélection d'après. Mais bon, moi je ne l'avais pas pris comme quelque chose de définitif. J'ai continué à travaillé et cela a payé puisque j'ai été rappelé par le sélectionneur des 18 ans, qui maintenant est M. Mombaerts. J'ai été retenu contre l'Allemagne lors du dernier rassemblement (mars 2008), ça s'est bien passé.

Etiez-vous surclassé chez les jeunes ?

Oui. En 13 ans, j'ai fait ma première année avec ma catégorie d'âge. A Conflans, je n'ai fait qu'une année au lieu de deux, je suis passé directement au centre de Verneuil-sur-Seine et j'ai toujours été surclassé depuis. Comme Mamadou Sakho, qui est né, comme moi, en 1990. Mais j'ai conscience que si j'étais surclassé, c'était d'abord par rapport à mon physique comme je vous ai dit, pas spécialement pour mon talent à l'époque.

A partir de quand avez-vous vraiment cru en vos chances de devenir footballeur professionnel ?

Lors de la première réunion du premier trimestre à l'âge de 13 ans. Christian Mas m'avait dit comme quoi il m'avait recruté parce que j'étais grand, j'étais physique et on avait une équipe de petits. Il me dit bien qu'il m'avait recruté juste pour ces critères. Et puis il ajoute : "Sur ces cinq mois, je t'ai vu évoluer, je me suis dit qu'on a bien fait de te prendre, tu as bien travaillé..." Et c'est là qu'il m'a annoncé que j'allais être surclassé. Après, tout s'est enchaîné, j'ai toujours été surclassé.

Y a-t-il un éducateur qui a plus compté dans votre progression ?

Tous mais si je dois en retirer un, je dirais François Gil, mon coach en 14 ans. Avec lui, c'était super. Il savait quand il fallait nous crier dessus, il savait quand il fallait être gentil, franchement c'est un bon entraîneur, celui qui m'a le plus marqué.

Et à quand remonte votre premier entraînement avec les pros ?

C'était avec Guy Lacombe mais vous dire quand exactement... Je ne m'en souviens plus trop, je sais juste que j'étais en "18 ans nationaux", c'est toujours une fierté de prendre part à l'entraînement des pros. J'y allais de temps en temps, c'était assez aléatoire, au "coup par coup". S'il y avait un blessé en CFA qui ne pouvait pas monter en pro, on m'appelait en premier, cela dépend aussi du poste demandé. J'y allais une fois toutes les trois semaines à peu près. J'ai pris ça comme un bonus. Quand on ne m'appelle pas ce n'est pas grave, je travaille en CFA et si on m'appelle, c'est un plus.

Comment se déroule votre première saison en CFA ?

Au début de saison, j'étais remplaçant et je redescendais quelques fois jouer avec les "18 ans nationaux" parce que je revenais d'une luxation de la clavicule de l'épaule gauche. Petit à petit, je faisais des bancs en CFA et je jouais le dimanche en 18. Je me suis remis dans le rythme, j'ai retrouvé mon jeu, j'ai eu quelques titularisations en CFA, j'ai bien joué et Monsieur Rezeau me fait aujourd'hui confiance. Je suis titulaire en réserve et en sélection depuis décembre.

Avez-vous des modèles de joueurs ?

Ronaldo reste mon joueur favori. Déjà niveau mental, il est énorme, avec toutes ses blessures, il a toujours réussi à revenir, finir meilleur buteur de la Coupe du Monde, Ballon d'Or. Comme son surnom l'indique, c'est un phénomène et s'il n'avait pas été autant blessé, il serait devenu le meilleur joueur du monde. Mais bon, c'est le foot... J'aime bien aussi Anelka. Je ne l'ai jamais croisé au Camp des Loges. Par contre, la seule fois que je l'ai vu, c'était lors d'un tournoi en 14 ans à Manchester pour la Nike Cup. A l'époque, il jouait à Manchester City, il étai venu nous voir car quand même on était le PSG, on avait un peu discuté.

Certains commencent à vous comparer à Rudy Haddad, comment le prenez-vous ?

Je le connais bien, c'est un bon ami, cela fait toujours plaisir d'être comparé à des gens comme lui mais je garde les pieds sur terre. Lui c'est lui, moi c'est moi. On a chacun nos qualités et notre façon de jouer.

Qu'aimez-vous faire en dehors du foot ?

Le foot et les études me prennent mal de temps mais quand j'en ai la possibilité, j'aime bien aller faire du shopping, aller au cinéma, boire un coup entre amis. J'aime bien aller dans le centre ville de Saint-Germain, me dégourdir un peu et voir d'autres personnes.

Quels sont vos gouts musicaux ?

J'aime un peu tout sauf le rap français. Mais sinon, ça va du jazz aux musiques posées en passant par du R'n'B...

Vous êtes interne au centre de formation.

Oui, j'y vis et j'y dors toute la semaine. C'est ma troisième année, ça commence à être un peu lourd mais j'y reste jusqu'à la fin de cette saison. Déjà, j'ai la chance d'être seul dans ma chambre. Il y a des chambres doubles et individuelles et en début de saison, on demande aux anciens de choisir. Beaucoup d'anciens sont seuls car c'est normal, plus tu grandis plus tu as envie d'avoir une certaine indépendance, ton intimité. Mais j'essaie de chercher un appartement vers Saint-Germain ou Poissy.

Avez-vous un surnom ?

Avant, on m'appelait "Aguero" comme l'Argentin Sergio Aguero (NDLR : Atletico Madrid) car j'avais les cheveux mi-long, je jouais avec un bandeau et je lui ressemblais. Mais maintenant que je me suis coupé les cheveux, ça ne marche plus. La dernière fois, j'ai entendu qu'on disait "Joe Cole" car il a les cheveux rasés (sourires). Mais ça, c'est entre amis, on se charrie un peu.

Avez-vous un lien de parenté avec les casinos Partouche ?

Oui. Ce sont des oncles éloignés mais c'est de la même famille.

Vous fait-on des jeux de mots par rapport à votre nom de famille ?

(Sourires) Oui, ça arrive. Une fois dans un journal j'ai vu : "Le joker", c'est de bon ton, c'est amusant, cela ne me dérange pas.

Avez-vous des frères et des sœurs ?

J'ai des demi-frères et des demi-sœurs mais ils sont largement plus âgés que moi. Ils ont entre 25 et 34 ans donc je suis le petit dernier (sourires). Je suis aussi le seul à faire du foot.

Au PSG, avec qui vous entendez-vous le mieux ?

Je m'entends super bien avec tous les jeunes de ma génération (1990) dont Mamadou Sakho. On se soutient, on reste toujours ensemble, d'ailleurs on nous appelle : "La bande des 1990". On est comme une petite famille. On a vécu beaucoup de choses ensemble des bons comme des moins bons moments. Ça resserre les liens. L'un de mes meilleurs souvenirs, toujours avec cette génération, c'était un tournoi international à Hong-Kong en 14 ans. C'était un tournoi exceptionnel, organisé par Nike. Déjà le voyage, tu pars à Hong-Kong, à 14 ans, jamais je n'aurais pensé partir là-bas un jour. On a visité un peu, on est allé dans des "Aqua Boulevards"... Niveau football, on est arrivés deuxièmes, on a perdu contre les Brésiliens en finale, qu'on avait pourtant battus en poule.

Depuis Bastia, vous êtes plus exposé, davantage sollicité. Comment le gérez-vous ?

C'est vrai que j'ai reçu beaucoup de messages, sur mon téléphone, sur ma boîte mail... Pour l'instant, j'essaie de rester sobre, de ne pas trop parler aux médias. Les gens de mon entourage me l'ont conseillé et Sylvain Armand m'a mis en garde par rapport à certaines choses dans l'environnement du club. Moi je reste dans mon coin et je préfère.

Propos recueillis par Emilie Pilet

Interview parue dans "Le Foot Paris" n°44, mai 2008.

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