Comme nous vous en faisions part il y a quelques jours, Tahar dénonce le fait que la LFP soit juge et partie dans cette affaire : "Le club est choqué par cette cette décision. Choqué car, et c'est l'avocat qui parle, il est impossible, inadmissible, absolument intolérable qu'une même entité, en l'occurence la Ligue de football professionnel, soit à la fois juge et partie. Juge parce qu'elle a sanctionné le club, et partie parce qu'elle est l'organisateur de l'évènement. Cela n'existe pas dans les sociétés de droit. Nous sommes dans une situation tout à fait anormale."
Le nouveau président parisien est également très remonté contre les reproches de complicité faits au club : "La deuxième raison, c'est que pour justifier la décision on s'est permis de porter contre le Paris SG des accusations intolérables. On reproche au Paris SG d'avoir été le complice d'actes concertés. C'est indigne. C'est intolérable et je ne l'accepte pas."
Le club fera donc appel, en annonçant ne pas craindre "une sanction plus lourde" : "Nous avons décidé de faire appel de cette décision devant la commission supérieure d'appel de la FFF. Nous irons jusqu'au bout de la chaîne, c'est à dire le Conseil d'Etat."
Le président s'en est ensuite vivement pris à la LFP, dénonçant "un système (...) qui va nous coller tous au mur" : "Ce système est basé sur un nombre de règles que la LFP a décidé de se fixer. Première règle : les clubs sont responsables de leurs supporters; deuxième règle : il faut que les clubs soient sanctionnés; troisième règle : la LFP doit sanctionner, et quatrième règle : la LFP, même quand elle organise, n'est pas responsable. Cela nous entraîne vers des dérives. (...) Ce serait bien de réfléchir tous ensemble au système, à une sorte d'états généraux, mais nous n'en sommes pas là."
Philippe Boindrieux, directeur général du club, a également tenu à rappeler les efforts faits par le PSG en matière de sécurité, distribuant même aux journalistes un document recensant ceux-ci : "Le club a déployé des moyens en matière de sécurité depuis dix-huits mois qui sont sans égal en France et même sans doute au niveau européen. (...) Comment peut-on accuser un club qui fait autant de choses et qui se retrouve autant décrié ?"
