Publié le 16 Avril 2012 à 00h05 par Ted75
Au terme d'une rencontre pas assez maitrisée, Paris ne peut s'en prendre qu'à lui-même d'avoir laissé filer une victoire qui lui tendait le bras et ne va chercher qu'un nul à Auxerre (1-1). Les Parisiens ne profitent pas de la défaite de Montpellier à Lorient (2-1) et sont à deux points du leader héraultais.
Equipe du PSG : Sirigu - Jallet, Alex, Bisevac, Maxwell (Armand, 62e) - Matuidi, Motta, Bodmer (Lugano, 83e) - Ménez, Nenê – Gameiro (Pastore, 73e).
Paris ou l'art de gâcher
Que de regrets. Mais surtout que de gâchis. Pour ne pas avoir su tuer un match largement à sa portée, Paris perd deux points précieux dans la course au titre. Et les prochains jours risquent d'être difficile pour les joueurs de la Capitale s'ils revisionnent cet Auxerre-PSG. Pourtant bien entrés dans la partie, et auteurs d'une première période plutôt sérieuse, les Franciliens ont tout dilapidé par la suite en se montrant incapables de gérer les évènements. A l'image de Carlo Ancelotti, pas vraiment inspiré dans son coaching.
Mais plus que l'entraîneur parisien, ce sont les joueurs les premiers responsables. A commencer par Nenê. Le Brésilien avait pourtant ouvert la voie en ouvrant le score grâce à une belle frappe dans un angle mal bouché par Sorin (0-1, 23e). Un but venu récompenser la bonne entame des Parisiens maitres du ballon et qui s'étaient procurés une énorme occasion par Ménez, lequel après avoir dribblé le gardien n'avaient trouvé que le poteau sur son chemin (13e).
La suite allait donc être moins réjouissante pour la bande à Ancelotti. Le tournant du match ? Sans doute cette occasion de Nenê qui, seul face au but et alors que Gameiro était bien démarqué, trouvait le moyen de s'emmêler les pinceaux dans ses dribbles en voulant dribbler le gardien (69e). Une aubaine pour l'AJA, toujours dans le match. Se procurant déjà des opportunités par Chafni, sur le poteau (53e), et Oliech, son coup de tête trouvant Sirigu (60e), les Bourguignons finissaient par revenir au score. Une faute de main de Sirigu sur une frappe de Kossoko permettait en effet à Le Tallec, dans la confusion, de pouvoir reprendre dans le but vide (1-1, 86e).
Le banc parisien pouvait être consterné, Ancelotti taper sur son banc, les joueurs ne trouvaient alors pas les ressources pour donner un dernier coup de collier. Deux points de perdu et, encore, une occasion de perdue de rejoindre Montpellier en tête. Et Paris ne pourra s'en prendre qu'à lui-même...
Des défaillances en cascade
Après le match, beaucoup d'observateurs se sont mis à remettre en cause le coaching d'Ancelotti à l'origine de la fin de match médiocre du PSG. Il est vrai que l'entraîneur italien a une nouvelle fois changé de charnière (entrée de Lugano aux côtés d'Alex, décalage à droite de Bisevac), ce qui a un peu déboussolé l'équipe. De même, il a sorti Gameiro, auteur d'un match honorable, pour faire entrer Pastore, pas en confiance et incapable de peser sur le jeu. Mais plus qu'une question de coaching, c'est bien la performance encore trop suffisante des joueurs qui est à remettre en cause et a été soulignée par le "Mister" en conférence de presse. Il a du penser à Nenê qui n'a plus semblé dans la partie après son incroyable occasion ratée. Le Brésilien est encore retombé dans ses travers et son but ne fait pas tout oublier. A voir si le vestiaire lui pardonnera ce nouvel écart...
La désillusion est sans doute grande et il ne reste plus que six matches pour décrocher ce titre. Montpellier est à deux points et même à trois si l'on considère la différence de buts, favorable aux Héraultais. De quoi voir cette première place devenir de plus en plus inaccessible si les comportements ne changent pas. Réponse attendue dimanche prochain face à Sochaux au Parc...
