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L1 PSG : Souvenirs de...OM-PSG - octobre 2005 (1-0)

Publié le 31 Mars 2015 à 20h14 par Ted75
A l'approche du grand rendez-vous entre l'OM et le PSG du 5 avril prochain, PlanètePSG vous propose de replonger dans certaines confrontations marquantes entre les deux clubs au Vélodrome. Sixième volet : l'épisode d'octobre 2005.

16 octobre 2005 – OM-PSG : 1-0. Buteur : Cana (79e)



Equipe du PSG : Alonzo – Mendy, Rozehnal, Yepes (cap.), Armand – Landrin (Pancrate, 49e), Dhorasoo (Pichot, 86e), M'Bami, Rothen – Semak (Haddad, 66e) – Kalou.

Un OM-PSG particulier à plus d'un titre. Nous sommes le 16 octobre 2005. Un dimanche soir embrasé dans la fournaise du Vélodrome. Et des histoires en cascade. Il y est question d'ammoniac, de Clara Morgane, mais surtout, sportivement, de revanche pour les Marseillais, le PSG restant avant cette confrontation sur quatre succès consécutifs au Vélodrome. Et puis, il y aura également le gout amer de la défaite pour Paris, le buteur décisif n'étant autre qu'un joueur passé chez l'ennemi un mois et demi plus tôt...

C'est dire s'il y a des choses à dire sur ce sombre soir d'automne en 2005. Tout débutait lors de l'entrée des Parisiens dans leur vestiaire visiteur. L'image est saisissante : Laurent Fournier, entraîneur de l'époque, en ressort immédiatement, complètement rougi. Une odeur d'ammoniaque envahit en effet fortement le vestiaire du PSG. Ambiance irrespirable. Tous les Parisiens doivent ainsi changer d'endroit pour se changer et croisent... Clara Morgane. Fabrice Pancrate raconte : «L'odeur prenait les yeux, le nez... Un délégué est venu constater les dégâts, on a du changer de vestiaire. Et là, Clara Morgane passe dans les couloirs avec une copine à elle... Un grand délire ! Franchement, on n'était pas concentrés». Modeste M'Bami renchérit : «Nous sommes donc allés nous changer dans les escaliers, près des tribunes. D'un coup, on se retourne et qui arrive ? Clara Morgane en habit sexy... Là, on a perdu notre concentration, on a mis nos chaussures à l'envers (rires). Quelques années plus tard, quand je suis allé à l'OM, j'ai su qui avait fait ça».

L'ancienne actrice porno démentira quelques années plus tard : «Oui bien sur, j'étais en porte-jarretelles dans les coulisses et j'attendais toute l'équipe (rires) ! Non, plus sérieusement, il faut arrêter de délirer. Quand on perd, il faut savoir être bon perdant et ne pas essayer de trouver absolument des raisons. Je suis effectivement passée au Stade Vélodrome avec Michaël Youn. Un certain Fabrice Pancarte, non, Pancrate, je rigole, a dit dans une interview que j'étais là pour les déstabiliser. Je tiens à dire que je n'ai croisé aucun joueur ce soir-là, ni du PSG ni de l'OM. Je suis désolée mais ma venue dans les vestiaires n'est rien d'autre qu'un mensonge. D'ailleurs, on ne m'avait jamais demandé ma version depuis 2005, il y a peut-être une raison...».

Sur le terrain, les Parisiens étaient privés d'Edouard Cissé mais, surtout, de Pedro Pauleta, tous les deux suspendus. Avec Kalou soutenu par le Russe Semak, autant dire que l'affaire n'était pas pliée d'avance. Emmené par un Ribéry aux jambes de feu et qui se révélait à cette époque aux yeux de tous les observateurs, l'OM dominait globalement cette partie, avec notamment deux frappes vicieuses du futur international français (12e, 22e). Opérant en contres, Paris se procurait tout de même deux occasions. D'abord par Kalou, qui voyait Barthez lui couper la route sur une sortie kamikaze non sanctionnée (10e). Et surtout par Semak, qui loupait son duel face au portier français (29e). Semak qui ne sera resté qu'un an et aura marqué moins de buts avec Paris (1) que contre le club parisien (3 avec le CSKA Moscou en Ligue des champions).

Loupant le coche, les Parisiens subissaient plus que jamais la fougue phocéenne. Gimenez, un des plus gros flops de l'OM, croyait bien ouvrir le score mais Yepes, capitaine du soir, sauvait sa tentative sur sa ligne (30e). Puis Lamouchi (45e+1), Niang (64e), et Ribéry (65e) manquaient le cadre en bonne position. On pensait alors que Paris avait laissé passer l'orage. C'était sans compter sur la trahison d'un ancien. Alors qu'il a débuté en Ligue 1 sous les couleurs du PSG, à l'âge de 19 ans, Lorik Cana quitte le club parisien à l'été 2005. Un mois et demi plus tard, c'est lui qui marquait l'unique but de la rencontre sur un coup de tête parfait au premier poteau suite à un corner de Nasri (1-0, 79e). Débordant de joie, l'Albanais ne montrait aucune retenue contre une équipe qu'il avait à peine quittée.

Paris ne reviendra plus. Et l'OM met fin à neuf matches sans succès face à son rival préféré (huit défaites, un nul). Le PSG aura le temps de se venger. Après un nul pathétique face à une équipe de minots au match retour (0-0), les coéquipiers de Pauleta remporteront la finale de la Coupe de France face à leur ennemi juré en avril 2006 (2-1)...
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