Tout en déclarant que la décision sera bien évidemment dans les mains des actionnaires, Moulin annonce sans détours ses ambitions : "Ce qui est certain c'est que je veux être président du club. "Conseiller sportif", c'est un titre, mais il y a des gens beaucoup plus compétents que moi pour cela. (...) L'avenir ne dépend pas de moi. Il dépend des actionnaires. Ils feront leur choix en leur âme et conscience. Je ne serai pas amer. J'ai passé un moment fabuleux. Après, c'est à eux de décider."
Interrogé sur la possibilité de poursuivre sur le schéma actuel, avec Simon Tahar comme président, le toujours conseiller sportif a là encore tenu un discours sans ambages : "Non, ce n'est possible. Cela prend trop de temps. Je suis trop passionné. Je suis un chef d'entreprise, je ne peux pas faire autrement. Ce ne serait d'ailleurs pas bon pour le club. On ne peut pas diriger une entreprise à deux d'ailleurs. Il faut être seul."
Moulin, presque en campagne électorale, a alors évoqué différents points de son "programme", tout en annonçant en garder la primeur aux actionnaires, pour les aider dans leur décision : "Je les donnerai en premier lieu aux actionnaires s'ils veulent que je continue. Mais oui, j'en ai plein. D'abord avec les joueurs. Il faut une politique salariale qui soit plus basée sur les résultats, et indexée aux supporteurs. Par exemple, si demain on se fixe l'objectif d'être huitième et que le club n'y parvient pas, il faudrait que l'abonnement soit 50% moins cher la saison d'après. Il faut y ajouter une charte de conduite, excluant les supporters pris par exemple avec des fumigènes. Il faut une tribune enfants, qui sont les prochains spectateurs de demain. Mais je ne peux pas tout vous dire."
