Bazin a d'abord tenu à rendre hommage aux joueurs et au staff : "C'est beau le foot. C'est dur mais c'est beau. Ce n'est pas que du bonheur parce que les quatre-vingt-dix minutes ont été dures. Chapeau à tous les joueurs qui ont été de vrais hommes. Ils se sont donnés. Jusqu'au bout. Chapeau au public qui était là. Une vraie pensée à Alain Cayzac. Clin d'oeil à beaucoup de gens. C'est très fort de venir gagner ici. On va se souvenir des erreurs et on ne recommencera pas. Promis.On ne refera pas les mêmes bêtises et on sera encore plus forts."
L'arrivée de Michel Moulin a-t-elle été un atout pour le maintien ? : "Je ne sais pas. On ne change pas tout en un mois. Il a donné un nouvel élan. Etait-il indispensable, ce nouvel élan ? Je n'en sais rien. Suis-je content de ce choix-là ? Oui. Est-ce qu'il fallait faire ça ? En tout cas, il fallait faire quelque chose. Il a apporté une autre voix. Il a donné du courage et de l'aide à Paul Le Guen. C'était important. Les joueurs se sont resserrés entre eux pour ou contre Michel Moulin, ce qui n'est pas grave. Il a donné son énergie communicative, sa foi, son envie de gagner. C'est le plus important dans ce club. Ils doivent être fiers d'eux, fiers de se battre sur le terrain, qu'ils soient morts, épuisés. C'est ce qu'ils ont fait ce soir (hier). Je suis bluffé."
Le plus dur reste encore à venir pour les dirigeants parisiens : "A partir de maintenant, je réfléchis. Jusqu'à ce soir, je ne voulais pas réfléchir même si je pensais qu'on allait rester en L1. Maintenant, j'ai intérêt à réfléchir et à réfléchir vite. On a quinze jours pour prendre de bonnes décisions et ne pas se retrouver dans la même position la saison prochaine."