Publié le 25 Mai 2008 à 00h31 par Ted75
En finale de la Coupe de France, Paris s'incline dans les prolongations face à Lyon (0-1) sur un but de Sidney Govou. Malgré une grosse prestation, ce n'est pas le plus méritant qui l'a emporté, comme d'habitude en finale. Mais une chose est sure, les Parisiens auront livré un gros match et ont fini la saison de belle manière...
Tactique des équipes :
PSG : Composition classique en 4-3-3 avec un trio Diané-Pauleta-Chantôme en attaque.
Lyon : Depuis deux matches, l'OL est repassé en 4-4-2 avec Källström et Govou sur les ailes derrière le duo Benzema-Fred en attaque.
Malgré le but assassin de Govou, Paris fut supérieur aux septuples champions de France
Deux barres transversales (Camara, Yepes), une frappe de Pauleta repoussée sur sa ligne, un but refusé, à raison et un penalty non sifflé sur une main de Boumsong. Tel est le bilan parisien pendant cette rencontre sans oublier d'autres occasions de Pauleta ou encore de Mendy, entré en jeu. Mais non, Paris a laissé passer sa chance et avec toutes ces opportunités manquées, on sentait venir le contre assassin. Il est venu à la 102eme minute lorsque Benzema servit Keita qui profitait de la mauvaise intervention d'Armand pour permettre à Govou de fusiller Alonzo (0-1).
Malgré une maîtrise de tous les instants, Paris ne réussira jamais à revenir. En finale, le dicton « dominer n'est pas gagner » prend tout son sens. Mais malgré cette défaite en finale (la troisième après les échecs de 1985 et 2003), les joueurs de la capitale auront fait honneur à ce maillot pour la toute dernière fois pour certains...
Place à la saison prochaine !
Une page s'est peut-être tournée en ce samedi 24 mai 2008. Avec le départ plus que probable de Pauleta, c'est une partie de l'âme du club qui s'en va. Alonzo pourrait le suivre ainsi que Yepes, excellent sur la finale, et Mendy. Des incertitudes demeurent également en coulisses où du président à l'entraîneur, personne n'est assuré de préserver son poste. Autant dire que cela sent le gros remaniement au PSG qui ne veut pas revivre une saison comme les deux dernières. Mais rien que pour les émotions engendrées ces dernières semaines, on peut souligner plus que jamais que Paris est et restera magique !