Le contexte
Après un bon mois de janvier, les Parisiens s'apprêtaient à enchaîner aussi bien en championnat qu'en coupe. Avec le renfort de leurs deux recrues brésiliennes, Souza et Everton, la tendance était à l'optimisme. Mais comme toujours à Paris, tout le monde va vite déchanter...
Les performances : Libérés en coupe, plus tendus en championnat...
divers/le-poiree-sur-vie-paris-sg-joie-diane_diaporama.jpg" align="left"> Le 2 février, Paris se déplaçait à Nantes non pour affronter le club de Ligue 2 mais pour se confronter à une formation de CFA2, le Poiré-sur-Vie. Un match piège par excellence que les joueurs de la capitale prennent au sérieux. Après une première période assez terne, le PSG ouvrait le score grâce à Mendy, bien servi par Luyindula. Mais deux minutes plus tard, Pailler égalisait pour le Poiré-sur-Vie, profitant des largesses défensives parisiennes. Le stade de la Beaujoire s'enflamme alors mais va vite déchanter grâce à deux réalisations de Diané qui achèveront les amateurs. Une qualification acquise malgré tout dans la douleur et qui ne rassure pas vraiment au niveau de la manière.Enfin dominateurs à domicile après deux succès en janvier, Paris accueillait Le Mans en toute quiétude. Avec la titularisation de Souza, les Parisiens livrent une bonne première période où la qualité technique du Brésilien fait merveille. Positionné milieu droit, il se place très souvent dans l'axe ou à gauche pour accompagner Rothen. Cela donne une bonne animation du jeu parisien mais les occasions se font rares. Rothen a tout juste le temps de toucher le poteau sur un centre-tir et Luyindula l'occasion de tuer les pigeons sur une frappe à l'entrée de la surface. En deuxième mi-temps, Souza et Diané manquaient chacun leur tour une grosse occasion où ils dévissaient devant le but, l'un du pied, l'autre de la tête. Le Mans n'a pas existé mais Paris, en dépit d'une domination territoriale, n'a obtenu qu'un point. Cette rencontre n'a donc pas tout à fait rassuré même si l'apport de Souza a été intéressant sur cette rencontre, la nouvelle recrue se faisant même applaudir à sa sortie. Mais ce sera, il faut le dire, la plus belle prestation de l'ancien joueur de Sao Paulo jusqu'à présent.
divers/rothen-om-psg_diaporama.jpg" align="right"> Le Guen l'alignera à Marseille pour le clasico mais ne titularisera pas Pauleta. Le Portugais qui sentait qu'il n'allait pas débuter au Vélodrome s'exprimait quelques jours avant le choc, livrant ses états d'âme un peu partout dans les médias. Après le match aller, le Portugais ne débutait donc toujours pas le dernier clasico de sa carrière, une confrontation qui lui réussit pourtant bien depuis qu'il est dans la capitale. Diané est donc présent en attaque à côté de Luyindula et la première demi-heure sera à sens unique. Les hommes de Le Guen se montrent en effet tranchants et confisquent le cuir aux Phocéens. Après une grosse occasion d'Armand qui obligeait Mandanda à se détendre de tout son long, Diané va bénéficier d'un penalty généreux que transforme Rothen sans trembler. Mais les Parisiens ouvrent le score trop tôt car inconsciemment ils vont reculer de manière exagérée laissant Marseille produire du jeu. Et à ce jeu-là, les hommes de Gerets ne sont pas maladroits et font souffrir les visiteurs. Logiquement, ils vont égaliser suite à une grosse bourde de Landreau qui jugeait mal un ballon aérien sur un coup-franc excentré, ce qui profitait à Taïwo. Dix minutes plus tard, le portier parisien se trouait à nouveau mais Niang n'en profitait pas. Le Sénégalais aura l'occasion de se rattraper juste avant la mi-temps en décochant une frappe du gauche hors du portée du gardien international.En deuxième période, Paris souffrira durant dix minutes, l'OM manquant le but du break à pluisieurs reprises, avant de dominer dans la possession du ballon sans se montrer dangereux mis à part sur un long ballon que Pauleta, entré peu de temps auparavant, est tout près de dévier victorieusement dans les buts de Mandanda mais l'ancien Havrais était vigilant. Paris s'incline face à une équipe marseillaise plus forte mentalement.
divers/ligue-1-paris-sg-monaco-pauleta_diaporama.jpg" align="right"> Cette défaite, difficile à digérer, fait replonger Paris dans ses doutes et fait douter des capacités du groupe à se transcender lors d'une grosse affiche. Le samedi suivant, Paris accueille Monaco. Dans une rencontre sans véritable rythme, les coéquipiers de Pauleta, de retour comme titulaire, ouvrent le score de manière chanceuse suite à un coup-franc rapidement joué par Souza qui transmettait à Diané, lequel trompait Roma de l'intérieur du pied. Mais en deuxième mi-temps, les Franciliens reculaient comme à leur habitude et encaissaient un but sur une nouvelle erreur de Landreau qui relâchait un ballon devant Almiron, ce dernier égalisant. Monaco se verra ensuite refuser un but tout à fait valable pour hors-jeu et le Parc de siffler une équipe sans âme au coup de sifflet final.divers/psg-auxerre-pauleta-diane_diaporama.jpg" align="left"> Et pourtant, le stade sera pratiquement complet face à Auxerre trois jours plus tard en demi-finale de Coupe de la Ligue. Livrant une très belle première période, Paris marquait deux buts sur coups de pieds arrêté grâce à Yepes et Pauleta, les bannis d'autrefois. Un autre banni, Bernard Mendy soulagera tout le monde après une nouvelle bourde de Landreau qui avait permis à l'AJA de réduire le score. Mais « Ber » sauvera son gardien en scorant une troisième fois et malgré le but de Quercia dans les dernières secondes, Paris ira au stade de France pour affronter Lens en finale.L'ambiance
L'un des principaux motifs d'inquiétude concerne la forme de Mickaël Landreau en cette fin février. Le portier parisien paraît fragilisé par toutes ses erreurs. De l'Equipe de France au PSG, il en a commis plusieurs depuis septembre qui pourraient se justifier par une certaine usure mentale. Pas mal d'observateurs demandent un retour de Jérôme Alonzo dans les buts mais Le Guen ne dérogera pas à sa ligne de conduite et continuera à faire confiance à son portier numéro 1, avec plus ou moins de réussite...