Dréossi dément avoir promis quoi que ce soit à Briand : "Il a raison, je lui ai bien dit, les yeux dans les yeux, que si nous avions une bonne offre, nous l'étudierions. En cas d'offre exceptionnelle, aucun joueur n'est intransférable. Mais je n'ai jamais donné ma parole. L'épreuve de force complique la donne. Depuis dimanche dernier, M. Pinault (actionnaire du club), vu la tournure des événements, a décidé qu'il ne partirait pas."
Quoi qu'il en soit, Rennes attend plus que 7 M€ pour transférer son attaquant : "À ce jour, nous n'avons pas reçu d'offres qui nous permettent d'envisager de commencer une négociation. Le PSG nous a proposé il y a un mois six millions d'euros, puis sept il y a quinze jours. Lundi dernier, les deux présidents (Charles Villeneuve et Frédéric de Saint-Sernin), après s'être rencontrés, ont conclu qu'ils ne pourraient pas trouver d'accord. Le PSG aurait pu faire plus, ses dirigeants nous l'ont dit. On a eu huit millions d'euros. Mais ce n'est pas une bonne offre non plus."
Briand, déterminé à rejoindre le PSG coute que coute comme il l'a annoncé hier, ainsi que ses proches, ont tenté de réunir les deux clubs afin que ceux-ci trouvent un accord : "Ce n'est pas à Briand, ni à son agent de décider pour nous ce qu'est une bonne offre, réplique Dréossi. (...) J'attends qu'il revienne et s'entraîne. Concernant une éventuelle sanction, on verra. Il s'est mis en faute. C'est une faute grave."