Basa aurait en effet demandé un salaire plus conséquent aux dirigeants du PSG ("L'Equipe" évoque même le chiffre faramineux de 60 000 € de plus par mois), alors qu'il leur avait donné son accord verbal il y a quelques jours. "On n'entrera pas dans la surenchère souhaitée par le joueur. C'est une question de principe. Les négociations ne sont pas encore rompues à la seule condition que Basa accepte l'offre initiale. Elle est belle et il gagnera plus qu'au Mans", a indiqué le club, agacé par le revirement du joueur, au "Parisien", journal qui se montre plus pessimiste que "L'Equipe".
Le défenseur aurait en fait reçu des propositions de Palerme et du Zenith St-Petersbourg, peut-être plus intéressantes, financièrement comme sportivement. Son club, Le Mans, n'a en tout cas pas eu d'autres offres, comme l'indique Henri Legarda : "Je sais seulement que Basa est hésitant. Il aurait d'autres propositions. Je ne sais pas d'où elles viennent. Je n'ai rien vu sur mon fax."
Quoi qu'il en soit, le PSG est toujours décidé à faire venir Basa. Malgré les déclarations parisiennes, une rencontre entre le club et les représentants du joueur serait prévue ce matin afin, peut-être, de faire avancer les choses et de trouver un chiffre qui puisse correspondre aux deux parties. Hier, Paul Le Guen, optimiste, déclarait : "Les contretemps sont fréquents dans ces discussions. Je suis plein d'espoir. Je suis confiant, persuadé d'avoir une bonne équipe." Avec ou sans Basa ? Difficile à dire, mais en cas d'échec de la piste menant au défenseur manceau, les dirigeants parisiens pourraient se tourner vers Sébastien Puygrenier (Nancy) et Nicolas Burdisso (Inter Milan).
Concernant l'autre Manceau, Stéphane Sessegnon, sa venue pourrait être finalisée très bientôt, puisque Le Mans affirme dissocier les deux transferts : "Contrairement à ce que j'ai pu lire, les deux dossiers ne sont absolument pas liés. Si Basa ne va pas au PSG, Sessegnon peut y aller. Il faut que les choses soient bien claires", a en effet indiqué Legarda. Les deux clubs seraient proches d'un accord concernant le Béninois.
