Ceará est revenu sur la victoire contre Bordeaux : "C'était important de commencer par une victoire à domicile, surtout face à Bordeaux, une grosse équipe. On a aussi su retenir les leçons de notre défaite à Monaco (1-0). Après ce match, on s'est dit qu'il fallait plus communiquer sur le terrain. Nous l'avons fait au Parc et ça a marché."
L'équipe va devoir confirmer ce soir, à Sochaux : "On a tourné la page. C'est une nouvelle ère. On n'a plus la peur au ventre comme l'année dernière, on est confiants. Sochaux est une équipe difficile, mais elle n'est pas en pleine forme. Elle a perdu ses deux premiers matches. Notre objectif est donc de revenir avec les trois points. On peut le faire, mais il faudra s'appliquer comme on l'a fait contre Bordeaux."
Le Brésilien constate quelques différences entre le PSG version 2007-2008 et celui de cette saison : "Aujourd'hui, nous avons un grand leader. La présence de Claude (Makelele) fait beaucoup de bien, à la fois sur le terrain et dans les vestiaires. Il parle beaucoup. Son expérience et sa carrière font que nous l'écoutons. L'équipe avait besoin d'un homme comme lui. Par ailleurs, cette saison, la confiance est là. La solidarité entre les joueurs aussi. On est en train de devenir une vraie équipe, avec un esprit de groupe."
Quel est l'objectif du club ? "Je ne vais pas dire « être champion », je serais alors super-optimiste ! Pour l'instant, nous n'avons gagné qu'un seul match. Restons prudents ! Mais avec les joueurs recrutés, des internationaux expérimentés, Paris doit terminer dans les dix premiers."
Sur le plan personnel, le latéral droit se sait encore perfectible et nourrit de grandes ambitions : "J'ai fait deux matchs. Ce ne sont pas les meilleurs de ma carrière, mais je pense ne pas avoir trop mal joué. Mon entente avec Giuly est bonne, même si nous devons encore améliorer certains points. J'espère vraiment montrer que je suis un bon joueur. Cette année, j'aimerais en effet être appelé en sélection brésilienne. Je n'ai encore jamais été convoqué. Si on joue bien, cela m'aidera à atteindre cet objectif."
Enfin, Ceará admet se sentir un peu plus seul après les départs de Souza et Everton : "C'est vrai, j'ai un peu plus de mal pour communiquer. Je comprends le français, mais parler m'est encore difficile. Mais je me sens vraiment bien à Paris. Je connais tous les joueurs, je peux me lâcher un peu plus à présent, je n'ai plus aucune crainte."