Kezman a réalisé une bonne entrée à Sochaux : "Ce n'est pas facile quand tu es sur le banc et que tu rentres dans une équipe qui perd. J'ai essayé de faire quelque chose pour changer la donne. J'ai mis de l'agressivité et j'ai fait preuve de caractère. C'est positif. (...) En à peine trente minutes on a su se créer des occasions. Que tu marques ou pas, c'est important pour un attaquant de se retrouver en position favorable. Lors du prochain match, je ferai tout mon possible pour essayer de marquer."
Son entente Hoarau est bien sur perfectible, mais le Serbe aime ce type de joueurs : "On vient juste de commencer à travailler ensemble, il faut donc qu'on s'améliore. Hier, on s'est souvent retrouvés sur les mêmes ballons, mais c'est normal après seulement trois jours. En tout cas, c'est le genre de joueur avec lequel j'aime évoluer. Il peut servir de point d'appui, je peux trouver des espaces derrière lui et jouer sur des seconds ballons."
L'ancien joueur de Chelsea avoue préférer un système à deux attaquants axiaux : "Si vous demandez à n'importe quel attaquant, il vous dira la même chose : c'est plus évident de jouer à deux devant. Après, cela dépend des circonstances du match. Lors des deux dernières saisons à Fenerbahçe, je jouais souvent seul en pointe, ce qui n'est jamais facile. Mais à Paris, aujourd'hui, le coach dispose de nombreuses possibilités tactiques."
Un des autres joueurs appréciés de Kezman est Giuly : "Il est intelligent et, surtout, j'apprécie ce genre de joueur rapide et capable de créer des brèches. En Hollande, j'avais ce type de rapport avec Dennis Rommedahl. Ils ont les mêmes caractéristiques. Je suis sur qu'on va se trouver facilement avec Giuly."
Le nouvel attaquant parisien se dit prêt à être titularisé : "Je me sens de mieux en mieux. J'ai la chance d'avoir effectué une bonne préparation avec le club de Fenerbahçe en disputant des matchs amicaux. Je me sens prêt à jouer quatre-vingt-dix minutes."