Pancrate voit une différence majeure entre le PSG des saisons précédentes et celui de cette année : "L'état d'esprit. Aujourd'hui, quand on entre sur le terrain, on le fait en montrant les crocs. Il y a une culture de la gagne qui est en train de s'installer. Claude (Makelele) et Ludo (Giuly) y sont pour beaucoup. Ils font ce qui n'a jamais été fait auparavant. Non seulement ils sont intransigeants dans leur façon d'aborder les matchs, mais ils ont aussi instauré une bonne ambiance dans les vestiaires, un peu comme on le fait en Angleterre ou en Espagne. (...) L'ambiance est cool. On rigole bien, on discute beaucoup et il y a de la musique. On écoute du R'n'B, du hip-hop, de la variété française aussi, comme Jacques Brel ou Patrick Bruel. L'ambiance est magnifique et je prends plaisir à jouer et à côtoyer ce groupe. Avec l'effectif qu'on a, et si on conserve cet état d'esprit, on peut finir dans les cinq premiers."
Cet été, l'attaquant martiniquais a su regagner sa place dans le groupe : "Quand j'ai repris l'entraînement, j'ai eu une discussion avec Paul Le Guen. J'ai su alors qu'on ne comptait pas sur moi. J'ai quand même décidé de me préparer le mieux possible. Je me suis donné à fond. Et puis, alors que je discutais avec un club anglais (NDLR : Hull City), j'ai appris que, finalement, le PSG ne voulait plus entendre parler d'un départ. Ils ont changé d'avis et je suis heureux que mon travail ait été reconnu."
L'ancien Sochalien sait qu'il devra se battre, car il n'est pas le premier choix en attaque : "C'est toujours un peu difficile de ne pas être titulaire. Mais je me sens concerné à fond et je me tiens prêt à tout moment. Paris va jouer sur tous les tableaux. A un moment ou un autre, je jouerai. Pour pouvoir avoir plus de temps de jeu, je sais parfaitement ce que je dois améliorer. Je pèche dans la finition. Mais j'ai confiance dans mes qualités."