Publié le 28 Septembre 2008 à 22h20 par Jool
Battu par Grenoble (0-1) sur une frappe de loin d'Akrour, le Paris Saint-Germain a avant tout péché en attaque. Son secteur offensif a en effet déçu et manqué d'imagination face à une défense regroupée, notamment Rothen, Giuly et Kezman, pas au niveau que l'on peut espérer d'eux. Quant aux principales satisfactions de la soirée, elles se nomment Ceará, Clément et Hoarau, meilleur joueur offensif parisien de la soirée.
Landreau (4,5) : Il n'a absolument rien eu à faire avant et après la frappe de loin d'Akrour, sur laquelle il est un peu avancé et peut-être un peu fautif.
Ceará (5,5) : Le Brésilien a été l'un des meilleurs Parisiens hier soir. Il n'a pas beaucoup souffert en défense et s'est montré solide et combatif. Par ailleurs, il a tenté d'apporter son aide devant, mais sans véritablement de succès. A l'origine tout de même d'une grosse occasion d'Hoarau.
Camara (5) : Il n'a pas eu beaucoup de travail à faire et a répondu présent lorsqu'il a été sollicité, et cela de manière sobre.
Traoré (4) : En difficulté sur certaines actions, notamment face au vif Dja Djedje, il a mis en danger son équipe alors que la menace n'était pas forcément évidente. Moins bon que lors de ses sorties précédentes. Remplacé par Bourillon à la 80ème minute.
Armand (5) : A l'instar de Ceará et Camara, il n'a pas connu l'opposition la plus rude de sa saison hier soir. Solide, il n'a quasiment jamais été dépassé et a même pris quelques coups. Son apport offensif, en revanche, aurait pu être meilleur.
Giuly (3,5) : En dedans hier soir, il n'a jamais réussi à faire la différence sur son côté droit et a semblé manquer de jus. Vraiment décevant, il a été assez loin du niveau que l'on pouvait attendre de lui. Auteur malgré tout d'une des seules frappes cadrées du PSG, frappe trop molle cependant. Blessé à la cuisse gauche, il a été suppléé par Pancrate (63ème minute). L'ancien Sochalien a failli être décisif grâce à une passe jolie et précise pour Hoarau, mais Wimbée en a voulu autrement.
Clément (5,5) : Seul milieu défensif, il s'est bien battu et a fait son travail dans son style habituel, c'est-à-dire récupérer les ballons sans prendre de risques dans la relance et en n'apportant par ailleurs que très peu le surnombre. Sur l'une des rares fois où il l'a fait, il a agacé en ne prenant pas sa chance alors qu'il était dans une position appropriée.
Sessegnon (4,5) : Plus bas que dans un 4-2-3-1, le Béninois s'est montré précieux sur les dribbles courts et dans les petits espaces. Il a réalisé des accélérations parfois déroutantes et de bonnes ouvertures mais s'est montré de moins en moins précis au fil de la rencontre. Vu son potentiel et son talent, il doit peser plus et se montrer davantage décisif. Nerveux en fin de rencontre, il a fait perdre du temps à son équipe sur quelques fautes bêtement commises.
Rothen (4) : On a malheureusement retrouvé le Rothen version 2008/2009, moins précis, sans inspiration et sans jus. Il avait pourtant réussi un bon match mercredi à Monaco, mercredi en Coupe de la Ligue, mais n'a pas su récidiver. Que se passe-t-il ?
Hoarau (5,5) : Heureusement qu'il est là car, sans lui, le PSG aurait vraiment peu d'occasions. Hier, il s'est créé plusieurs opportunités dont deux majeures : la première, sur un exploit personnel conclu par une frappe repoussée par Wimbée ; la seconde sur un tir vers la lucarne, une nouvelle fois sorti par le portier grenoblois. Quelques déviations intéressantes par ailleurs. Sur ce match, pas grand-chose à lui reprocher.
Kezman (3,5) : Le Serbe n'a pas eu une seule occasion à se mettre sous la dent, ce qui est problématique pour un attaquant. Pis, il a été effacé, a loupé beaucoup trop de choses et a eu du mal à trouver ses coéquipiers et à être trouvé. Il aura eu le mérite de se battre, mais cela n'a pas suffi. Remplacé par Luyindula à la 64ème minute, lequel s'est créé une grosse occasion en toute fin de rencontre.
Le Guen (5,5) : L'entraîneur parisien avait semble-t-il aligné la meilleure équipe possible compte tenu des absences. Cela ne s'est pas avéré payant mais est-ce avant tout la faute du Breton ? Eu égard au niveau affiché par certaines individualités, on peut penser que non.
L'arbitre, Monsieur Auriac (4,5), a parfois agacé en sifflant des fautes inexistantes ou, à l'inverse, en ne sanctionnant pas suffisamment des interventions illicites.
