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Uefa PSG : Schalke : Notes > Paris trop tendre

Publié le 24 Octobre 2008 à 21h29 par Ted75
Uefa  PSG : Schalke : Notes > Paris trop tendre
Paris, dans une composition d'équipe largement remaniée, n'a pas fait le poids à Gelsenkirchen face à Schalke 04. Face à une formation aussi expérimentée et qui n'a pas forcé son talent pour battre le PSG, les joueurs de la capitale ont paru en-dessous à tout niveau, notamment dans celui de l'agressivité, paramètre important en coupe d'Europe. Peut-être intimidés par l'Arena auf Schalke, les jeunes parisiens ont déçu pour la plupart, à commencer par les deux défenseurs, Mabiala et Mulumbu.

Landreau (5) : Abandonné par sa défense sur les trois buts, le portier parisien n'a pas passé une soirée de tout repos. Mais il a répondu présent en fin de match sur un coup-franc de Farfan (78e) et une frappe d'Altintop (82e).

Mulumbu (3.5) : A un poste qui n'est pas le sien, le jeune parisien a sombré. Il a laissé pas mal d'espaces dans son couloir, dont s'est régalé le latéral Kobiashvili. Ne pouvant arrêter Farfan sur le deuxième but, il n'a jamais pu relever la tête. Remplacé par Sakho (5), auteur d'une entrée encourageante pour un retour de blessure.

Mabiala (3.5) : Buteur malheureux contre son camp, le défenseur a tenté de se rattraper par la suite en taclant parfaitement, notamment, un ballon menaçant dans la surface mais il fut cependant souvent en difficulté. Passé latéral droit en seconde période, il n'a pas rencontré plus de réussite.

Traoré (4) : Le grand Sammy a été souvent gagnant dans ses duels aériens mais il fut également souvent mal placé sur certaines actions et a laissé beaucoup trop de liberté aux attaquants adverses.

Armand (5) : Une prestation neutre de la part du latéral qui a tenté de limiter les dégâts causés par ses partenaires de défense. Un apport offensif néant mais ce n'était pas évident pour lui avec Arnaud pour combiner devant.

Clément (4.5) : Il s'est énormément dépensé pour couvrir les erreurs de placement de ses deux compères du milieu, Sankharé et Ngoyi. Il s'est même peut-être trop dépensé car il a fini sur les rotules. Toujours très peu de prises de risque au niveau offensif alors qu'il aurait pu sonner la charge de son poste.

Ngoyi (4) : Assez agressif tout au long de la rencontre, il en a perdu en lucidité au moment d'intervenir. Ce n'est pas véritablement un milieu relayeur.

Sankharé (4) : Il a tenté d'apporter par sa technique au milieu mais il a souvent fait les mauvais choix. Remplacé par Luyindula (75e), auteur d'une tête qui est passée juste à côté sur un coup-franc de Rothen.

Chantôme (5) : Le jeune milieu a sans doute été le moins décevant des Parisiens. Vif balle au pied, il a été un des seuls à faire la différence balle au pied. Une belle frappe enroulée (42e) et un but anecdotique mais plutôt bien réalisé (92e) à son actif.

Arnaud (4) : Assez inutile dans l'ensemble à ce poste de milieu-ailier gauche qui ne lui sied guère. De bonnes intentions mais ça ne suit pas au niveau de la concrétisation. Sorti sur une grave blessure qui le tiendra éloigné des terrains pendant six mois. Remplacé par Rothen (75e).

Kezman (4) : Il avait indiqué dès le début de saison qu'il se sentait plus à l'aise dans un schéma avec deux attaquants. Effectivement, isolé, il a eu du mal à exister même s'il est crée au moins trois grosses occasions (10e, 23e, 37e) qu'il n'a pu convertir. Et lors de deux de ses trois actions, Schalke a marqué dans la foulée. Un mauvais soir pour le Serbe qui n'a pas gagné des points dans l'esprit de Le Guen.

Le Guen (4) : L'entraîneur parisien a été pas mal décrié ce vendredi après son choix de titulariser une équipe bis en UEFA dans un aussi beau stade et face à une équipe loin d'être ridicule. Le résultat et le jeu pratiqué n'ont pas été à la hauteur de la prestation des supporters, qui ont fait du bruit au Veltins-Arena. Mais le Breton pouvait-il faire autrement alors que se profile un marathon de plusieurs matches en un temps restreint ? Réponse dimanche au Vélodrome où, en cas de mauvais résultat, on reparlera de ses choix.

L'arbitrage de Monsieur Rocchi (5) nous a changé des décisions parfois contestables de certains arbitres de Ligue 1, où là l'Italien a laissé jouer sur des contacts rugueux mais corrects. Une petite erreur d'appréciation lorsque l'un de ses accesseurs siffle un hors-jeu qui n'y est pas sur une échappée d'Arnaud (29e).

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