Dans l'émission de France 5 C à vous, Anne Hidalgo a avancé des arguments économiques concernant son refus de vente du Parc des Princes : "Vendre le Parc des Princes ce n'est pas possible, parce que c'est un bien extrêmement important, on était rentré dans une discussion."
La maire de Paris a révélé la somme proposée par le PSG pour racheter le Parc des Princes : "Accepter une offre de vente du Parc à 38M€, c'est spolier les Parisiens, c'est vous mettre dans une difficulté majeure parce que c'est indécent, c'est totalement indécent, et à partir du moment où on était dans un écart de prix aussi important, il est hors de question pour moi de spolier les biens des Parisiens."
Anne Hidalgo a alors proposé une alternative : "À partir de là, il y a d'autres solutions qui sont d'ailleurs utilisées par d'autres clubs dans le monde, ce qu'on appelle le bail emphytéotique de très longue durée qui permet à un club d'avoir dans son modèle économie la possibilité de valoriser."
Anne Hidalgo a alors exprimé le souhait de voir le PSG rester dans son antre historique : "Evidemment, le Parc ne peut pas passer à 80.000 personnes, pas parce que je ne le veux pas, mais parce que techniquement, ce n'est pas possible. Il est construit en partie sur le périphérique et donc c'est très compliqué. En revanche, il y a une possibilité d'augmenter le nombre de places."
Anne Hidalgo a alors analysé le point de vue, selon elle, des supporters : "J'entends depuis longtemps ce que dit le président du club, et je lui ai dit qu'on ne vendrait pas mais que la place du PSG était bien au Parc des Princes. Vous dites que les supporters ne sont pas d'accord, mais ils ne sont pas d'accord avec la décision de départ du club."
La maire de Paris a estimé que de nombreux Parisiens soutenaient sa position : "Ils sont d'accord, pour beaucoup d'entre eux, avec ma décision de ne pas vendre le Parc des Princes. Ce n'est pas un bien personnel, je dois répondre à un certain nombre de règles et on ne vend pas un bien de la ville en le bradant, ça n'existe pas."
Pour conclure, Anne Hidalgo a voulu tempérer le désaccord entre la mairie de Paris et le PSG : "Il faut juste revenir à des choses absolument plus raisonnables. La place du PSG est dans son Parc des Princes historique, il a toute sa place, et les moyens existent pour qu'il y reste."