Publié le 03 Janvier 2009 à 14h18 par Rédacteur en test
Pour le 32èmes de finale contre Montluçon, Paul Le Guen retrouvera un lieu qu'il connaît assez bien : le stade Gabriel-Montpied de Clermont-Ferrand. En effet, Paul Le Guen ne garde pas que des bons souvenirs dans ce stade, avec un échec en 8èmes de finale avec Lyon en 2005 contre le Clermont Foot Auvergne mais surtout une défaite aux tirs aux buts en tant que joueur contre le Clermont Foot en 1997 avec le club parisien. Retour sur ce match rempli de rebondissements.
Une seule image reste gravée dans le cœur des Clermontois - pourtant plus enclins à vibrer pour le ballon ovale : celle d'Olivier Enjolras, gardien emblématique du club auvergnat, perché sur sa barre transversale en train de danser ce 1er mars 1997 après avoir repoussé le tir au but de Vincent Guérin et de l'actuel entraîneur parisien. "Et pourtant, Paul était un spécialiste de l'exercice, un des joueurs les plus titrés et les plus importants de cette équipe. Comme quoi, ça peut arriver aux meilleurs », se remémore Benoît Cauet, milieu de terrain à l'époque du PSG. Olivier Enjolras, se souvient encore du tir raté par Le Guen. "Il frappe légèrement sur ma gauche. J'ai anticipé, et de la main droite, j'ai repoussé le ballon sur le poteau. C'était énorme."
Ironie du sort, bien qu'il n'affronte pas demain soir le Clermont Foot Auvergne, trois anciens joueurs de l'épopée clermontoise sont aujourd'hui dans les rangs bourbonnais : Nicolas Le Bellec, entraîneur de l'EDSM et premier buteur contre le PSG, Mickaël Ribérol et Mickaël "Mickey" Bessaque, le Valbuena auvergnat et auteur du troisième but clermontois. Tous trois se souviennent de ce match : " A 4-1, j'ai vu des petites choses comme des contrôles loupés qui montraient qu'ils étaient sortis du match," indique Le Bellec. Puis nous avons bénéficié d'un penalty généreux. A 4-3, ils ont complètement lâché." "A vingt minutes de la fin, le PSG se liquéfiait, raconte Ribérol (33 ans). Ils s'insultaient lorsque nous avons marqué le troisième. On se sentait invincibles." Bessaque (33 ans), espère bien réitérer l'exploit demain : "C'était vraiment le meilleur moment de ma vie d'homme. Dans ma famille, on n'est pas très expansifs. Mais ce soir-là, mon père avait les larmes aux yeux."