Coupet indique que les premiers contacts avec le club de la capitale remontent à "un mois" : "Quand j'ai dit que je voulais à nouveau être titulaire dans un club, Alain Roche m'a contacté pour savoir si le challenge parisien m'intéressait. Mon oui a été immédiat : à 36 ans, c'est une chance énorme que le PSG souhaite vous enrôler. (...) Sur Internet, j'ai regardé à quoi ressemblait le Camp des Loges. Et j'ai suivi le recrutement du nouvel entraîneur. J'étais OK pour venir avec Le Guen, pareil avec Antoine Kombouaré. J'ai reçu des échos très favorables sur le nouveau coach des gardiens (Nicolas Déhon)."
L'ancien Lyonnais avait néanmoins posé une condition à son arrivée : "Il fallait que la place soit libre. Mika (Landreau) est un copain et il était hors de question que je vienne s'il était encore au club. Ce n'est pas dans mes habitudes de piquer la place d'un pote."
L'ex-international français répond à ceux qui disent qu'il est trop vieux : "C'est à moi de leur donner tort. J'aurais 25 ans, je trouverais, moi aussi, anormal qu'un gardien de 36 ans joue à Paris. C'est logique de penser cela. Mais ma force, c'est mon envie énorme de jouer. J'en ai trop besoin. Sportivement, je sors d'un gros échec car je ne jouais pas à l'Atlético Madrid. Au lieu de me faire sombrer, cela a décuplé ma volonté de jouer. J'ai compris que disputer des matchs, c'est ma vie. Je suis né pour ça. J'ai besoin de l'adrénaline des rencontres. Il fallait qu'on me prive de jeu pour que je comprenne à quel point j'étais un compétiteur. (...) Je ne suis pas mort pour le foot de haut niveau. Il y a une part d'orgueil en moi et c'est normal. Ce qui ne m'empêche pas de mesurer à quel point je suis un type chanceux. Le PSG m'offre, à 36 ans, un challenge extraordinaire dont je n'aurais même pas rêvé il y a cinq ans."
Pour Coupet, "il n'est pas question" de disposer d'un temps d'adaptation : "Je dois être bon tout de suite. Il y a deux bons gardiens dans l'effectif (Edel et Veron). Ce serait un manque de respect que de ne pas être prêt d'entrée. Je ne réclame aucune indulgence."
Le portier connaît déjà quelques éléments du groupe : "Je vais observer avec beaucoup d'humilité. Tout le monde dit que c'est compliqué. Je verrai bien. De toute façon, je viendrai avec ma bonne humeur et ma joie de vivre. Et je connais pas mal de joueurs car j'ai évolué avec Camara et Armand à Saint-Etienne et Clément, Giuly et Luyindula à Lyon."
L'ancien de l'Atlético Madrid affiche en tout cas ses ambitions : "Depuis le temps que je joue le haut du tableau, je n'imagine pas une seconde faire preuve de modestie. Il ne faudra se poser aucune question et tenter de tout gagner. A moi de faire vibrer le Parc d'entrée."