C'est l'horaire qui agace le plus la hiérarchie parisienne. Antoine Kombouaré avait fait savoir qu'il souhaitait jouer le samedi, pour gagner une journée de récupération avant le match suivant, sans quoi il alignerait une équipe réserve. Réserve, justement, dont est largement sorti Philippe Boindrieux, le directeur général du club parisien, dans les colonnes du quotidien. Morceaux choisis :
La menace d'aligner la CFA :
"Nous avons fait part de notre mécontentement à la Fédération. Nous voulons au moins jouer à 17 heures ou 18 heures. Si rien ne change, on alignera la CFA contre Aubervilliers et l'équipe pro à Guingamp".
L'esprit de kermesse dominicale :
"Tout le monde était d'accord pour jouer au Parc, on voulait faire une grande fête pour le football francilien, avec de nombreux enfants. Mais si on joue le dimanche soir, le stade sera vide, on aura 5 000 spectateurs En contrepartie, on avait demandé à jouer le samedi dans l'après-midi pour pouvoir récupérer. Les dirigeants d'Aubervilliers voulaient faire venir des jeunes de la région avec leurs éducateurs. Là, on se retrouve avec ce match un 10 janvier, un dimanche, à 20h45. On cherche quoi ?".
La nullité de la fédération :
"On se déplace le mercredi suivant en Coupe de la Ligue à Guingamp. Cela fait des années qu'on dit que les matchs tardifs en hiver ne sont pas une bonne idée à cause des gelées. C'est nul pour la santé des joueurs, c'est du grand n'importe quoi !".