Pour commencer, le défenseur central juge que ce type de rencontres constitue un "piège pour les clubs de L1 parce qu'[ils] joue[nt] des équipes hyper motivées". Le club devra, selon lui, être vigilant pour passer ce tour.
Né à Créteil, le joueur connaît bien cette équipe. "Je la connais bien ! Rachid Si Larbi est un pote d'enfance. Il s'est blessé il y a quelques années, mais il aurait pu devenir pro. Je connais aussi Vincent Doukantie, avec qui j'ai joué en sélection du Mali. Il a un niveau technique au-dessus de la moyenne. Et Steve Marlet reste un renard malgré son âge. Enfin, j'ai déjà affronté leur entraîneur, Abdellah Mourine. C'était un latéral gauche redoutable avec un sacré tempérament.", a-t-il lâché. Il ajoute qu'il aurait préféré jouer ce match en banlieue car "il y aurait eu plus d'engouement. Cela aurait été une belle fête pour la Seine-Saint-Denis".
L'ancien Niçois revient ensuite sur la côte du PSG dans sa région. Il avoue que le club de la capitale n'est pas très populaire et véhicule une image dans laquelle tout le monde ne se reconnaît pas. "Pour les jeunes de banlieue, Paris a une image de club bourgeois. Rien que le nom, Paris et Saint-Germain, ça évoque plutôt des coins riches.". A cette occasion, il revient sur le problème de racisme entrevu au Parc des Princes et qui pourrait avoir joué contre le club même.
Enfin, le géant malien donne quelques pistes pour changer ce problème d'image. "Il faudrait inviter plus de jeunes issus des quartiers difficiles au Parc des Princes ou multiplier les actions dans les cités, dans les clubs à petits budgets. Je suis candidat pour ce genre d'opérations ! Au regard de mon parcours, il est de ma responsabilité d'essayer de changer cette image". "Sincèrement, on n'a rien d'un club bourgeois", a-t-il conclut.