En difficulté avec sa sélection israélienne, Luis Fernandez pourrait voir sa position mise en danger, mais pas pour des raisons sportives. En effet, la FIFA a adressé une demande officielle à la fédération israélienne visant à mettre fin à toute activité liée au football pour leur sélectionneur.
Le club qatari d'Al Rayyan que dirigeait l'ancien entraîneur du PSG est en effet toujours dans l'attente du versement de la clause libératoire de 400 000 € qui devait lui revenir lors du transfert de Fernandez au Beitar Jérusalem en 2005.
Sur RMC, l'intéressé a affiché sa position. "C'est une bataille juridique qui dure depuis des années. Je suis persuadé que le problème va être réglé avant les matches de la fin du mois de mars. S'ils veulent suspendre, ils peuvent suspendre, une plainte est en cours, je suis tranquille, je suis calme. La FIFA a peut-être voulu anticiper en n'ayant pas tous les éléments en mains, et comme elle n'a pas tous les éléments en mains, il faut qu'ils attendent, et on verra."
Serein, le sélectionneur israélien devrait, accompagné de ses avocats, rencontrer le président de sa fédération dans le courant de la semaine prochaine. Fernandez est catégorique sur la suite de l'affaire. "Je n'ai pas à rembourser ce que je n'ai pas pris, c'est simple. Si quelqu'un réclame 400.000 euros et que ce n'est pas moi qui les ai pris dans la caisse ni mis chez moi, qu'est-ce que tu veux que je leur donne, que je paie pour les autres ? Je ne paie pas pour les autres."