S'il va occuper une place de choix dans l'organigramme parisien, Nasser al-Khelaifi ne fera pas du football son activité principale. "Je suis le président du conseil de surveillance à la place de Sébastien Bazin. J'ai beaucoup d'activités en France et à Paris. Mais je ne vais pas venir y vivre. Même si j'aime beaucoup cette ville, je n'aurai pas un rôle au quotidien au club."
L'homme a tenu à être clair sur les raisons du rachat du PSG. "On a voulu acquérir le PSG car c'est le seul club de la capitale de la France. C'est un grand club, avec une histoire, des fans super. On souhaite le développer et le faire devenir meilleur qu'il n'est déjà. Acquérir le PSG était un rêve. Nous sommes très fiers. Tous ensemble, nous, le management, les fans, les joueurs, on va tout faire pour que le rêve devienne réalité", a-t-il déclaré, enthousiaste.
Le directeur de la chaîne Al-Jazeera est resté énigmatique en ce qui concerne le budget et le cas Leonardo, mais a été clair pour confirmer une nouvelle fois le maintien de Robin Leproux et d'Antoine Kombouaré. "Robin est le président et Kombouaré l'entraîneur comme je l'ai dit la semaine passée. Ils sont au club. On a racheté le club depuis dix minutes, on va avoir le temps de discuter avec tout le monde. Ce sont eux les dirigeants."
Quoi qu'il en soit, la venue du Qatar dans l'actionnariat rime bien avec ambition. "L'objectif premier est de nous qualifier pour la Ligue des champions. On fera ce qu'il faut pour être les meilleurs en France et un exemple en Europe." Et pour cela, il faudra recruter. "Nous avons besoin de bons joueurs, c'est certain. Notre stratégie est d'avoir des jeunes joueurs, nous cherchons le nouveau Messi. Je rêve de le découvrir. Nous avons des cibles bien précises que nous aimerions faire venir", a-t-il confié.
Nasser al-Khelaifi a, ensuite, donné quelques détails sur l'implcation de Tamim bin Hamad al-Thani dans les négociations. "En tant que président de Qatar Investment Authority, il est chargé de tous les investissements du pays à l'étranger. Sur ce dossier, on fait ce qu'on doit faire, mais il suit de près. Cela lui tient à cœur. Il adore Paris et le PSG", a-t-il souligné.
Après avoir refusé de comparer Paris à Manchester City, l'homme d'affaires a botté en touche lorsqu'il a été question du plan de sécurité mis en place par Robin Leproux. "Pour nous, le passé est le passé. Maintenant, nous sommes là pour le futur", a-t-il conclu.