Equipe du PSG :
Douchez – Ceará, Lugano, Camara, Sakho (cap.) – Bodmer, Armand – Jallet, Ménez, Bahebeck – Erding.
Paris démarre fort mais se complique la tâche
Un de chute. Et voilà une compétition en moins que ne pourra pas glaner le Paris Saint-Germain. Et au vu du comportement de certains joueurs, nul doute que ce sera sans regrets. Car pas vraiment auteurs d'une prestation convaincante, les Parisiens sont tombés sur une équipe dijonnaise plutôt réaliste et qui a compté sur un état d'esprit bien plus conquérant. Et il en a fallu pour revenir d'un scénario bien difficile.
Car dans une composition assez mixte, avec Sakho latéral gauche, Armand et Jallet au milieu et les titularisations d'Erding et Bahebeck devant, les Parisiens démarraient pied au plancher en se procurant quelques situations intéressantes. Si Erding manquait la première grosse opportunité en touchant du bois (6e), Bahebeck ne laissait pas passer sa chance en convertissant un beau coup franc des 20 mètres (0-1, 16e). Dans la foulée, Ménez rendait fou son vis-à-vis et servait sur un plateau Erding qui concluait (0-2, 20e). Mais parfois suffisants, les joueurs de la Capitale se sont ensuite rendus la tâche plus compliquée. En concédant d'abord un penalty par Lugano et transformé par l'ancien Parisien Sankharé (1-2, 30e). D'un coup moins sereins, les Parisiens se faisaient rejoindre presqu'immédiatement sur une réalisation de Berenguer, qui se jouait de Camara avant de tromper Douchez, trop court (2-2, 32e).
Deux minutes qui font mal. Car bien passifs, à l'image d'un Jérémy Ménez incroyablement personnel et incapable de revenir assurer le repli, les visiteurs ne méritaient pas mieux avec un second acte trop brouillon. Et après une faute de main de Camara dans la surface, Jovial s'en allait marquer le troisième but décisif pour son équipe (3-2, 61e). Paris frappera bien la barre à deux reprises sur un coup franc de Bahebeck (64e), puis une tentative de Gameiro (73e), entré comme Nenê, rien n'y fera. Paris s'incline piteusement. Certaines têtes vont devoir être dégonflées...
Un PSG de plus en plus suffisant
On ne le dira jamais assez mais ça ne tourne pas rond depuis une semaine. Depuis la rencontre de Bratislava (0-0), l'équipe parisienne ne forme plus un vrai bloc et chacun y va de son petit numéro. Le comportement de Ménez agace de plus en plus ses partenaires et certains joueurs ne sont tout simplement pas au niveau, que ce soit Erding, encore médiocre malgré son but, ou Lugano, de moins en moins rassurant en défense.
Pour tous ceux qui parlaient déjà d'un PSG champion et qui allait tout écraser sur son passage, ce match vient leur rappeler que le chemin est encore très long. La bande à Antoine Kombouaré devra montrer un bien autre visage face à Caen samedi...