Si en théorie le système mis en place par l'AFLD doit aider à mettre en place des tests inopinés, dans le cas de l'attaquant c'est un non-sens complet. En effet, le joueur a été mis à l'écart du groupe professionnel depuis le début de la saison. Ainsi, ses mouvements sont différents du groupe-cible qui intéresse l'instance en question. Le rôle de l'ancien Auxerrois semble donc plus que limité. C'est pourquoi, son statut pourrait changer d'ici peu. "Avant de le radier de notre groupe-cible, nous voulions être certains qu'il ne soit pas réintégré dans l'effectif. On va bientôt corriger le tir", a expliqué un membre de l'AFLD.
Interrogé par Le Parisien, le principal concerné a été surpris d'apprendre que sa position était maintenue. "Je ne savais pas que c'était encore moi, et comme je suis écarté du groupe professionnel, je ne fais plus part de ma localisation. Et si un contrôleur me cherchait, il ne me trouverait pas avec les autres joueurs pros puisque je n'ai plus le droit d'y être. C'est quand même surréaliste...", a-t-il déclaré.
Quoi qu'il en soit, l'AFLD attendra les décisions du tribunal pour statuer sur le cas de Luyindula et éventuellement tirer au sort quelqu'un d'autre. Nul doute que l'élu ne sera pas forcément bienheureux. En effet, la fonction qui lui sera donnée n'est visiblement que peu agréable. "Vous êtes le « couillon » de service, si je puis dire. Je devais dire en permanence où j'étais. Je passais par la secrétaire du camp des Loges pour informer l'AFLD. C'est-à-dire que si j'étais chez des amis, en vacances ou en week-end, je communiquais un téléphone où l'on pouvait me joindre", a précisé l'international.