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L1 PSG : OL : Notes > Paris reste parfois magique

Publié le 27 Février 2012 à 19h07 par Ted75
L1  PSG : OL : Notes > Paris reste parfois magique
C'était peut-être le match de l'année. Au terme d'un spectacle haletant et de haut niveau, Lyon et le PSG se sont donc quittés sur ce score hallucinant de 4-4. Deux jours après ce match, les émotions sont encore présentes. En dépit du nul et des autres buts encaissés, ce retour au mental renforcera sans doute la cohésion de l'équipe et constituera peut-être un acte fondateur dans la conquête du titre. Ayant justement perdu sa place de leader, Paris pourra surtout s'en prendre à lui-même, pour n'avoir pas su défendre sur coup de pied arrêté (3 buts sur 4 pris dans cet exercice samedi). Mais on signalera surtout les prestations de haute volée de Hoarau et Motta, grands artisans du retour parisien et difficiles à départager...

Hommes du match :

Hoarau (8) : Difficile de départager les deux hommes qui figurent donc dans cette rubrique. Tout d'abord le Réunionnais qui semble sur le chemin de la grande forme. Déjà buteur égalisateur face à Montpellier dimanche dernier (2-2), le grand numéro 9 a été partout sur la pelouse de Gerland ! Alors bien évidemment, il a parfois pêché dans le dernier geste, comme ses nombreux essais non cadrés (17e, 64e, 74e, 82e), dont une balle de 0-2 qui aurait pu assommer l'OL (29e). Mais son match a surtout été marqué par ses deux buts, l'un dans un rôle de filou dans la surface (21e), l'autre en arrachant l'égalisation sur un beau coup de tête qui heurte le poteau avant de tromper Lloris (90e+4). Et par sa passe décisive pour Ceará sur le but du 4-3 (73e). On pourra noter par ailleurs son erreur sur le but de Gomis, où il lâche le marquage de l'attaquant lyonnais au lieu d'aller le gêner.

Motta (8.5) : Quelle présence au milieu de terrain ! L'ancien joueur de l'Inter a su faire parler son expérience par son sens du placement qui lui a permis de récupérer pas mal de ballons. Mais sa palette est plutôt large puisqu'il sait aussi faire jouer ses coéquipiers en effectuant des choix judicieux. Avec un jeu long intéressant et de très bonnes orientations. A son actif également, un bon coup de tête repoussé par un brillant Lloris (86e).

Reste de l'équipe :

Sirigu (6) : Le portier italien a d'abord été vigilant en repoussant deux frappes puissantes de Gomis (5e, 31e), ainsi qu'une tentative enroulée de Briand (34e). Mais la troisième a été la bonne pour l'attaquant chevelu de l'OL et Sirigu n'y a rien pu, abandonné par sa défense (34e). Sur le 2eme but lyonnais, il est hésitant et finit par être battu par Lisandro, alors qu'il ne peut pas faire grand-chose sur les deux autres réalisations de Bastos et Briand.

Jallet (5) : Le latéral droit a du mal en ce moment et il a alterné le bon et le moins bon. Un bon centre pour Pastore (18e) mais aussi un oubli de marquage sur Lisandro sur le but de l'Argentin. Par ailleurs, il contre in extremis Briand dans la surface (65e). Mais un apport limité dans l'ensemble. Remplacé par Ceará (71e), qui marque sur son premier ballon d'une frappe légèrement déviée par Cissokho (73e). Globalement une bonne entrée de jeu.

Alex (5.5) : Parfois lourd, la récente recrue s'impose toutefois par son physique, notamment dans les airs. Il se fait tout de même effacer par Briand peu avant le but égalisateur (34e). Auteur d'un coup franc boxé par Lloris (32e).

Sakho (5.5) : Le capitaine parisien n'est toujours pas top. Pris par Gomis, plus vif que lui sur une action en début de match (5e), il a tenté de répondre présent dans les duels. Mais son manque de sérénité, symbolisée par des relances hasardeuses, l'a empêché de livrer une partie pleine. Auteur d'un coup de tête au-dessus (90e+1).

Maxwell (5.5) : Toujours aussi offensif, le latéral brésilien a apporté un soutien intéressant à son compatriote Nenê. Plus en difficulté défensivement même s'il sort un ballon chaud dans la surface (67e).

Sissoko (7) : Dommage qu'il perde le duel avec Briand sur le 4eme but de l'OL (57e) car sa note aurait pu être bien meilleure. Le milieu parisien a en effet brillé dans le combat physique où il s'est régalé à tacler et à remporter des duels aériens. Il a également été intéressant dans le jeu par ses orientations de jeu, lui aussi, et un jeu long souvent précis. A son actif encore, il provoque le coup franc du premier but.

Ménez (5.5) : Une passe décisive sur coup franc et puis... c'est tout. Assez effacé dans l'ensemble, l'attaquant parisien est passé à côté de ce rendez-vous. Remplacé par Bodmer, entré en position de relayeur droit. S'il rate une occasion en or, seul face au but (86e), il a été intéressant dans le jeu avec deux belles passes en profondeur pour Gameiro (89e, 90e+2), et surtout une passe décisive sur un centre parfait pour Hoarau (90e+4).

Nenê (6) : Agaçant. Le Brésilien est celui qui a sans doute le plus déçu dans les trois derniers nuls enregistrés par le PSG en championnat. S'il n'a pas rechigné à défendre, il s'est surtout signalé par des mauvais choix. S'il a réalisé un bon centre pour Hoarau (29e) et marqué un penalty qu'il a provoqué pour le but du 3-2 (45+3), il perd le ballon sur le contre amenant le 2-1 lyonnais. Auteur d'une frappe au-dessus (43e) et surtout d'une grosse occasion sur une tentative repoussée par Lloris (82e).

Pastore (6.5) : Intéressant pour son retour en tant que titulaire. Aligné légèrement en retrait de Hoarau, l'Argentin a brillé par des talonnades bien senties, pour Ménez (10e) et Hoarau (29e), mais également par un flair qui lui permet d'apporter des solutions intéressantes à ses partenaires dans le jeu. A son actif, une tête repoussée par un Lloris décidément omniprésent (18e). A court de rythme, il a cédé sa place à Gameiro (62e). L'attaquant parisien a apporté de la profondeur au jeu parisien mais ses deux incursions dans la surface ont été mal achevées, avec une frappe au-dessus (89e) et un bon tacle de Cissokho pour lui couper la route (90e+2).

Ancelotti (7) : Le fameux mental qui manquait tant au PSG, l'entraîneur italien l'a peut être apporté. Sans doute mécontent de la première mi-temps de l'équipe, il a su remobiliser ses troupes qui ont affiché un bien meilleur visage par la suite. Délaissant son système en 4-3-2-1, sans doute en raisons des méformes de Bodmer et Matuidi qui ont tous deux occupés ce poste, il a aligné un 4-4-2 se muant parfois en 4-2-3-1. Avant de passer en 4-4-2 en losange (Nenê en meneur derrière le duo Hoarau-Gameiro, Sissoko et Bodmer en relayeurs et Motta devant la défense), ce qui a permis une pression plus intense de ses protégés. Son coaching a en tout cas été payant puisque tous ses remplaçants ont joué un rôle intéressant en fin de partie. Il cherchera sans doute à travailler les coups de pieds arrêtés, gros point noir depuis son arrivée.

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