Nicolas Douchez (10 titularisations, aucune en Ligue 1)
Dès son arrivée, Nicolas Douchez s'attendait évidemment à s'installer en tant que titulaire dans les buts. Il semblait d'ailleurs motivé à son arrivée : "Je sais que le club a besoin de recruter un autre gardien. Je le savais dès le départ. Quand il sera là on lui souhaitera la bienvenue et on bossera ensemble, tout simplement. Je suis là pour bosser et pour jouer. Le coach fait ses choix. Le plus important, c'est qu'il y ait une concurrence saine. Le meilleur jouera et ce sera bénéfique pour l'équipe.". Et le coach a fait ses choix et laissé Sirigu devenir un numéro un incontestable. Semblant accuser le coup mentalement, Douchez ne participera qu'à des rencontres en Ligue Europa et en Coupe. Sans jamais convaincre.
En février, il étudiait un départ : "Je suis passé dans une autre dimension mais malheureusement, je n'ai pas le plaisir de jouer autant que je le voudrais. L'expérience est quand même hyper enrichissante et je suis content de découvrir ce club. Après, en fin de saison, il y aura certainement des propositions et étant donné que je serai libre, on verra ce qui s'offre à moi et j'étudierai ça afin de savoir ce qui est le mieux, savoir s'il faut partir ou pas". Mais selon un proche du joueur, son départ n'est pas d'actualité : "La tendance est au fait qu'il reste. Des malentendus sur ce qui s'est passé la saison dernière ont été levés. Si Nicolas Douchez reste, c'est qu'il a la conviction réelle qu'il pourra rester".
Sylvain Armand (16 titularisations dont 8 en Ligue 1, 1 but en Ligue 1, 2 passes décisives en Ligue 1, 3 cartons jaunes)
Prolongeant son contrat en début de saison jusqu'en 2013, Armand prouve là qu'il s'inscrit dans la durée. Le plus ancien joueur de l'effectif déclarait à l'époque sa satisfaction : "Continuer l'aventure dans un club et un groupe qui ont beaucoup d'ambition est une preuve de confiance. Cela fait longtemps que je suis ici et je me sens bien. Il va falloir s'accrocher pour disputer le plus de matches possibles. Que ce soit dans l'axe ou à gauche, je donnerai mon maximum. Même si je sors d'une belle saison dans l'axe où j'ai pris beaucoup de plaisir, l'essentiel est de pouvoir évoluer dans cette équipe".
Le défenseur parisien sera peu utilisé par Antoine Kombouaré. Titularisé en défense centrale lors d'un match médiocre à Annecy face à Evian (2-2), il retrouve par moments son poste d'arrière gauche sans vraiment apporter offensivement. Utilisé comme joker après une titularisation malheureuse à Marseille (3-0), il pensait sans doute être oublié par le nouvel entraîneur Ancelotti. Mais soucieux de garder confiance aux cadres de l'équipe, l'Italien l'utilise avec succès, toujours en tant que joker. Auteur d'entrées remarquées, l'ancien Natais marque même un but face à Sochaux. Professionnel jusqu'au bout, son comportement a plu à Ancelotti. Mais lui semble vouloir partir après huit ans passés au club. Selon Le Parisien du 22 mai dernier, il aurait émis le souhait de découvrir d'autres horizons. Monaco, Bordeaux et Montpellier seraient sur les rangs...
Siaka Tiéné (22 titularisations dont 16 en Ligue 1, 1 but en Ligue 1, 2 passes décisives en Ligue 1, 3 cartons jaunes)
Après une saison plutôt satisfaisante l'an dernier, l'Ivoirien a connu un exercice beaucoup plus compliqué. Régulièrement titulaire en première partie de saison, il a déçu en étant fautif sur plusieurs buts encaissés. L'arrivée d'Ancelotti mais surtout de Maxwell le condamne à rester sur le banc, voire en tribunes. Après une CAN 2012 perdue avec la Côte d'Ivoire, il devient le troisième choix au poste de latéral gauche derrière Maxwell et Armand. Cela ne l'empêche pas de fêter sa première titularisation sous l'ère Ancelotti par un but à Dijon, où on se demande encore ce qu'il faisait là (1-2).
Malgré un faible de temps de jeu, lui veut prolonger : "Comment pourrais-je me plaindre d'avoir un concurrent qui vient de Barcelone ? Cela va m'aider à m'améliorer encore. Ancelotti demande un jeu compact et d'évoluer plus haut que mes arrières centraux. C'est quelque chose d'exigeant qui me va bien. Mon avenir ? Je suis sous contrat jusqu'en 2013 ; donc oui, je serai Parisien. Après, on ne sait pas ce qui peut arriver derrière. Mais je veux participer à ce projet du nouveau PSG. Et j'ai envie de prolonger".
Marcos Ceará (25 titularisations dont 17 en Ligue 1, 2 buts dont 1 en Ligue 1, 5 cartons jaunes dont 2 en Ligue 1)
Toujours aussi professionnel, le Brésilien s'est rarement plaint depuis son arrivée en aout 2007. Titulaire à un poste inhabituel en début de saison (arrière gauche), il ne ménage pas ses efforts pour convaincre son entraîneur. Revenu parfois à droite, en lieu et place de Jallet, le Brésilien ne convainc pas totalement et son manque de vitesse est parfois préjudiciable. Promu néanmoins capitaine à quelques reprises, il a toujours répété être fier d'être Parisien : "Ces quatre dernières années, j'ai toujours essayé d'être le plus professionnel possible. Et du coup, quand je parle, je pense que mes paroles ont une certaine portée parce que mes coéquipiers connaissent mon implication sur le terrain. Aujourd'hui, je me sens comme l'un des leaders de cette équipe, que je sois titulaire ou pas."
Mais l'arrivée d'Ancelotti l'amène à n'être titularisé qu'une seule fois en deuxième partie de saison, à Dijon (1-2). Le Brésilien est forcément déçu : "On veut me faire partir du PSG [...] Tout cela est une stratégie pour que je pète un plomb et que je parte", indique t-il en février avant de présenter ses excuses. Son départ était donc inéluctable et un retour dans son pays est à l'étude. Avant de s'envoler sous d'autres cieux, Ceará a tenu à clamer tout son amour pour le PSG : "J'ai vécu cinq saisons merveilleuses à Paris. Et cette séparation est vraiment douloureuse, tant pour moi que pour ma famille. Je ne réalise pas encore que je ne jouerai plus jamais sous ce maillot. La semaine prochaine, quand je rentrerai de vacances et que je devrais dire au revoir, je risque de verser quelques larmes".
Clément Chantôme (14 titularisations dont 8 en Ligue 1, 2 passes décisives en Ligue 1, 1 carton jaune en Ligue 1)
Auteur d'une saison prometteuse en 2010-2011, Clément Chantôme a vécu une année difficile, c'est un euphémisme. Souvent blessé, sa réputation de joueur fragile s'est vérifiée. Performant uniquement lorsqu'il peut enchaîner les matches, le milieu formé au PSG n'a donc jamais pu retrouver son réel niveau. Titulaire en début de saison au côté de Matuidi, il a rapidement perdu sa place au profit de Sissoko au gré des blessures et méformes. En dépit de quelques apparitions, son influence au milieu de terrain est bien plus faible que la saison précédente et l'arrivée d'Ancelotti le condamnera comme certains de ses coéquipiers. Il ne fêtera d'ailleurs qu'une titularisation sous le commandement de l'Italien, lors de la dernière journée à Lorient (1-2).
Son profil intéresse pourtant pas mal de clubs français (OM, Lyon, Lille) mais la question de son départ n'est pas à l'ordre du jour. Pour le moment...