Le natif de Longjumeau, représenté par ses avocats pour cette audition, a tenu à envoyer une lettre d'excuses, comme le rapporte le quotidien L'Equipe : "Je me suis excusé pour mon absence et pour les faits qui me sont reprochés. Je suis pressé de tourner cette page. C'est embêtant de passer en commission, ce n'est pas bon pour l'image. Mais je fais, et je ferai, des efforts pour m'améliorer au quotidien sur ce plan," explique le n°7 parisien qui ne comprend pas le déferlement médiatique pour les faits qui lui sont reprochés : "L'histoire avec Hugo, ce n'en était pas vraiment une. C'est quelque chose qui a explosé alors qu'il n'y avait rien du tout. (...) En aucun cas je ne l'ai insulté. Lui même a dit dans L'Equipe qu'il n'y avait pas eu le moindre problème entre nous."
En revanche, à propos des insultes envers l'arbitre italien Nicolas Rizzoli, il affiche plus de regrets : "J'étais un peu énervé. Je n'avais pas été titulaire, on perdait... En plus, sur l'action en question, je ne commets vraiment aucune faute. C'est vrai que ce n'est pas beau. (...) Je tiens à m'en excuser sincèrement. Mais dans l'ensemble, sur mon cas, on a fait tout un cinéma qui n'avait pas lieu d'être."
Pour conclure, il évoque le recrutement du PSG : "Ces grands joueurs vont tirer tout le monde vers le haut. Moi, je suis tranquille dans ma tête. (...) La concurrence te pousse à donner le maximum. Peut-être que je finirai ma carrière au PSG. Et si je devais aller un jour encore plus haut, c'est parce que j'aurais élevé mon niveau à Paris, notamment grâce à cette concurrence."