Christophe Jallet pourrait en effet figurer dans le onze de départ face à la Finlande ce vendredi, à condition que Didier Deschamps préfère utiliser "l'allant offensif" du Parisien plutôt que la rigueur défensive du Lyonnais Anthony Réveillère.
Le latéral est d'abord revenu sur son parcours et sur son ascension étonnante : "Ça a été un peu vite dans tous les domaines, commente l'intéressé. Il y a pas mal de choses nouvelles qui me sont tombées dessus, mais ce n'est que du bonheur [...] Il ne faut pas faire de projets sur le long terme. Dans le foot, tout va très vite" a-t-il en effet expliqué à L'Equipe.
La concurrence nouvelle, apportée par Van der Wiel pourrait pour autant pousser Jallet sur le banc au PSG. Mais l'intéressé ne semble pas fataliste et défendra chèrement sa place : "C'est dangereux, mais ça peut aussi être un facteur de motivation supplémentaire, évacue Jallet. La concurrence, je connais ça depuis Niort. J'ai toujours essayé de m'en sortir du mieux possible. Honnêtement, je ne me prends pas la tête. Je vis cette situation de la meilleure des façons. Moi, je pars toujours du principe qu'on n'a que ce qu'on mérite dans la vie. A moi de prouver sur le terrain que j'ai ma place dans cette équipe du PSG, puis en équipe de France".