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L1 PSG : Troyes : On en reste à trois (Après match)

Publié le 22 Août 2005 à 01h29 par Reid
Le PSG effectuait ce soir son plus court déplacement de la saison, mais pas forcément le plus facile. Il a pu s'en rendre compte en ne revenant qu'avec un point de l'Aube, difficilement ramené, car il y avait en face une très bonne équipe de Troyes.
Le PSG affrontait donc ce soir son premier promu de la saison. Cela constituait un premier test à l'extérieur, face à une équipe de Troyes qui est une des bonnes surprises de ce début de championnat.

Laurent Fournier alignait la même formation que lors des précédentes rencontres, fidèle au diction « on ne change pas une équipe qui gagne ». Mais contrairement aux trois premières journées, le PSG peinait à rentrer dans le match et Troyes en profitait pour placer les premières piques par l'intermédiaire de Grax et Boskovic, très en vue en ce début de match. On retrouvait le joueur prêté par le PSG à la construction et à la finition des attaques de l'ESTAC. Le PSG n'arrivait pas à remporter la bataille du milieu de terrain, surpassé par la fougue des troyens, rapides, agiles, vifs, qui donnaient le tournis aux parisiens, les obligeant à commettre des fautes. L'ESTAC continuait à se procurer des occasions dangereuses, semant quelque peu la panique dans la défense parisienne, comme par l'intermédiaire de Dallet à la vingtième minute, qui se jouait de Mendy dans la surface avant d'échouer sur Letizi.

Le PSG était étouffé, pliait mais ne rompait pas, et ne sortait qu'à quelques rares occasions, souvent par l'intermédiaire de Kalou, sans grand danger pour le gardien troyen. L'ESTAC continuait à aller de l'avant et à presser les joueurs parisiens, mais ces efforts allaient se payer plus tard. En effet, le PSG sortit la tête de l'eau peu avant la demi-heure de jeu pour prendre le jeu à son compte face à des troyens qui accusaient le coup physiquement. Kalou se montrait très dangereux, notamment sur un cafouillage dans la surface de réparation auboise qui vit Pauleta tenter une talonnade pour marquer, sans réussite. Mais le buteur portugais n'en restait pas là.

Sur un coup franc troyen détourné par le mur parisien, Mendy récupérait la balle et remontait sa moitié de terrain avant de servir l'Aigle des Açores en profondeur, qui s'en allait tromper le portier adverse et inscrire son centième but en Ligue 1. Il aurait même pu franchir ce cap dans la minute suivante, mais un arrêt de Le Crom et une position de hors-jeu déclarés l'en empêchèrent. Le PSG tentait de donner le coup de grâce à des troyens assommés avant la mi-temps, mais on en restait là pour les quarante-cinq premières minutes, avec les meilleures occasions pour Troyes, mais un PSG solide et réaliste.

Cissé quitte les siens

La seconde mi-temps démarrait avec un PSG monopolisant le ballon, tentant d'endormir son adversaire par un faux-rythme. Mais il allait se faire prendre à ce petit jeu. A la quarante-neuvième minute, les Troyens voyaient leurs efforts récompensés par une tête victorieuse de Dallet. Mais derrière ce but les parisiens tentèrent de profiter de l'euphorie pour tromper la vigilance des joueurs de Jean-Marc Furlan, et Pauleta s'en allait marquer à la cinquante-deuxième minute un but refusé pour une position de hors-jeu imaginaire.

Peu avant l'heure de jeu, alors que le jeu se durcissait, Cissé était expulsé pour un second carton jaune, et devait laisser ses équipiers subir les assauts des joueurs troyens, revigorés par cette décision arbitrale. En réaction, Laurent Fournier sortait Kalou pour le remplacer par Cana. Ce dernier avait manifesté des velléités de départ ces derniers jours, mais le coach parisien lui a assuré que son tour viendrait. Il ne devait pas penser que ce serait si tôt.

Le jeu se durcissait au fur et à mesure, on voyait de plus en plus de fautes d'énervement (Kouassi sur Yepes et Pauleta avec un coup sur la tête pour le premier et une « fourchette » pour le second). Les parisiens faisaient bloc face aux attaques troyennes, peu dangereuses, car échouant toujours dans les quarante derniers mètres, et avaient du mal à amener le danger dans le camp adverse. Pauleta se retrouvait bien esseulé à la pointe de l'attaque, ce qui devait lui rappeler sa triste saison passée, où il passa souvent son temps à errer comme une âme en peine sur le front d'une attaque qui reposait uniquement sur lui. Le buteur portugais était d'ailleurs remplacé par Pancrate à l'aube du dernier quart d'heure, pour jouer de la vitesse et de la fraîcheur du second lors des contres placés par le PSG. En effet les joueurs de l'ESTAC paraissaient payer leurs efforts physiques, et le PSG en profitait et procédait comme en première mi-temps par contres. Les joueurs de la capitale se procurèrent quelques occasions, tout comme leurs adversaires, laissant planer une odeur de K-O sur le terrain. Cana, auteur d'une bonne entrée, s'essayait aux frappes lointaines, Dujeux et Nadé mettaient Letizi en difficulté en fin de match, mais on en restait là.

Le PSG prend donc un point, et reprend sa place de leader, à égalité de points avec Lyon, mais bénéficiaire au niveau de la différence de buts. Mais le club de la capitale s'est rendu compte qu'il était attendu suite à son bon début de saison, et que beaucoup de rencontres à venir ressembleraient à celle de ce soir. Même si ce « test » a été réussi avec une relative réussite, il faudra quand même améliorer certaines choses au risque de payer cash certaines erreurs vues ce soir.
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