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L1 PSG : Caillot s'explique sur ses propos

Publié le 20 Mai 2015 à 11h02 par Star
L1  PSG : Caillot s'explique sur ses propos
Auteur de propos qui ont suscité la polémique il y a quelques semaines, le président de Reims Jean-Pierre Caillot a tenu à s'expliquer.

"Je souhaite préciser ma pensée, car j'ai l'impression que pour certains il y a eu un quiproquo. Il faut remettre les choses dans son contexte où j'ai été appelé par ce journaliste après notre victoire face à Evian. On a échangé à la fois sur le match, l'entraîneur et il a ensuite embrayer sur le titre du Paris St-Germain. Évidemment qu'à aucun moment je n'ai critiqué le PSG, les gens du club et vous savez très bien qu'Olivier Létang (directeur sportif adjoint, ndlr) a été notre directeur général donc on a une petite patte là-bas. Le PSG c'est un très beau champion, je ne discute pas du tout. Ce que j'ai voulu dire c'est en tant qu'amoureux de football je trouvais le championnat qui est souvent très critiqué, il avait le mérite d'avoir eu 6 champions différents en 9 ans et que maintenant il y a une hégémonie prise par le PSG. C'est en ce sens là que j'ai dit les choses. Je pense que si le championnat se résume à une équipe qui écrase tout le monde, même si on me dit que Lyon a titillé le PSG, mais quand on a vu qu'ils se sont mis en route ils ont rapidement rattrapé leur retard y compris au goal-average," a déclaré le président rémois à RMC.

''C'est important que le PSG soit là''

Jean-Pierre Caillot a ensuite continué d'expliquer qu'il ne s'agissait pas d'une critique envers le PSG, mais envers l'absence de concurrence : "C'est important que le PSG soit là ce n'est pas ce que je conteste, on sait l'importance qu'ils ont les Qataris, mais ce qui serait souhaitable c'est qu'il y ait plusieurs locomotives. Mais si on a un seul champion, ce qui était mon propos, je pense que le public se désintéressera du football, car ce qui est beau c'est le suspens à savoir qui va se qualifier qui va descendre... Or si tout est arrêté d'avance, si comme aujourd'hui on s'aperçoit que les six premiers sont les six premiers budgets, et que personne n'est capable de venir les titiller... C'est cette pensée que j'ai voulu dire."

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