A Paris de 1992 à 2000 (moins trois années en prêt), Edwin Murati s'est fait surtout remarquer lors de la saison 1999-2000 sous la houlette de Bergeroo, avant de partir à Lille puis, en 2002, en Grêce, à l'Iraklis Salonique. Déjà vedette dans son pays natal, l'Albanais a su - enfin ! - s'imposer chez les Hellènes, lui qui disputa si peu de rencontres sous le maillot parisien.
De son passage dans le Nord, il se rappelle ses heurts avec Vahid Halilhodzic, qui tentait de le dissuader de rejoindre sa sélection nationale. Du PSG, il se remémore avec émotion la splendeur du Parc et le soutien indéfectible des supporters, toujours derrière leur équipe même dans les moments critiques. Bergeroo aurait bien voulu le garder, à l'époque, avoue-t-il, mais il a préféré partir pour augmenter son temps de jeu. Aujourd'hui, il surveille toujours les résultats du "club de son coeur" et espère le voir se qualifier en Ligue des Champions.
Parisien en 2002-03 et 2004-05, le temps d'une poignée de matchs disputés, Filipe Teixeira, qui naquit à la clinique du Parc des Princes, a du lui aussi s'exiler pour espérer conquérir une place de titulaire. Il a choisi à nouveau le pays de ses origines, le Portugal, et plus précisément l'Academica Coimbra depuis cette année. Même si le club de la célèbre ville universitaire tutoie les dernières places, le jeune joueur s'y est distingué lui aussi, au point d'attirer les convoitises d'autres formations.
"Le PSG restera toujours dans ma tête", assure-t-il. Son expérience à Paris a été enrichissante, puisqu'elle lui a permis de s'entraîner et de jouer avec des partenaires aussi talentueux que prestigieux. Il a du pourtant partir quand Laurent Fournier lui a signifié qu'il ne comptait pas sur lui. Mais, tout comme son aîné albanais, il souhaite à son ancien club de participer à la plus prestigieuse des compétitions européennes.