Fournier et Ricardo évoquent leur passage inopiné au poste d'entraîneur : mis sur le banc bastiais en cours de saison, l'ex-Lyonnais ne s'imaginait guère rester dans le football, tandis que le Brésilien, après une blessure au genou, a eu la surprise d'être appelé par Michel Denisot. Seul Colleter, devenu l'adjoint de l'ancien défenseur central, avait la vocation : "Quand on joue pendant quinze ans, on est influencé".
Le coach du PSG rappelle toutefois malicieusement que son homologue bordelais a "plus d'expérience, il s'est déjà fait virer pas mal de fois". Tous trois parlent avec respect d'Artur Jorge, personnage froid et rigoureux, mais qui savait comme personne responsabiliser ses joueurs ou les piquer au vif lorsqu'il fallait les faire réagir.
Ils soulignent également la solidarité et le sérieux qui les animaient lorsqu'ils jouaient sous le même maillot. Seuls les titres qu'ils accrochaient à leur palmarès donnaient lieu à des fêtes mémorables. D'ailleurs cette équipe, selon Fournier, constituait "un groupe soudé, une génération exceptionnelle. On pouvait partir à la guerre ensemble."
Le PSG actuel saura-t-il s'inspirer des valeurs de ses aînés ?
