Il a beau avoir revu les actions, l'entraîneur n'accepte toujours pas les décisions prises : "Effectivement, après avoir visionné les images, je ne comprends toujours pas pourquoi Mario Yepes prend un carton jaune pour la deuxième faute et non pour la première. Si elles sont identiques, ce n'est donc pas logique ! Ensuite, il me semble que le football est un sport de contact. En Angleterre, les contacts sont beaucoup plus rugueux qu'en France et il n'y a pas de tels penalties sifflés ! Dans les deux cas, il y a simplement une lutte pour prendre l'espace. Troisièmement, les mouvements Yepes-Potillon et Yepes-Afolabi sont à plus de cinq mètres du ballon joué."
Aussi, croire que Mario Yepes est devenu un bouc émissaire paraît bien tentant : "Yepes et le Paris Saint-Germain ont été pris pour cibles afin de servir d'exemples dans une opération de nettoyage des surfaces lors des coups de pied arrêtés. Je suis tout à fait d'accord pour que cela s'arrange dans les surfaces de réparation mais je ne trouve pas que les deux décisions face à Sochaux soient les bons exemples."
Et la vieille affaire Fiorèse semble prouver que Paris essuie toujours les plâtres en ces occasions : "Je rappellerai l'affaire de la simulation de Fiorèse quand il portait les couleurs du PSG. S'il avait effectivement simulé contre Bordeaux, il est le seul joueur à avoir pris une suspension pour 4 matches pour ce motif. Depuis cette décision, aucun autre joueur n'a connu le même sort ! Le PSG est donc une cible facile."
Que doit donc faire Paris pour se relancer ? "Les joueurs savent que c'est eux qui ont solution. La réaction viendra de leur part. Avec les moments difficiles que nous rencontrons, nous devons nous serrer les coudes. C'est dans ces moments et par le travail qu'un groupe se soude. Nous avons eu notre lot de malchance contre Sochaux et espérons désormais avoir des jours meilleurs."