Le transfert de Modeste Mbami à l'OM ne le chagrine pas particulièrement : "Si on voulait le garder, on aurait tout fait pour, mais on a décidé de bâtir sans lui. Pour Guy et pour moi, le fait que Rozenhal passe en milieu défensif était la solution. Je n'ai aucun regret. Il y a deux ans, il avait dit que le Paris SG n'était pas à son niveau et qu'il voulait partir, il nous a renvoyé une lettre en début de saison nous disant qu'il devait partir. J'ai besoin de joueurs qui aiment Paris."
Par contre, les penalties sifflés à Sochaux l'insupportent : "On a l'habitude des erreurs d'arbitrage. Mais là on a vraiment eu un sentiment, sans remettre en cause l'honnêteté de qui que ce soit, d'une grande injustice. Il y a une nouvelle règle qui est appliquée, pourquoi pas, mais elle est appliquée avec si peu de discernement et de façon tellement sélective. C'est vrai que l'on ne l'a pas digéré, c'est inadmissible."
Quant au démarrage poussif du club en L1, il n'est pas motif d'angoisse : "La déception oui, l'inquiétude non. Je suis là pour bâtir, et bâtir, ce n'est pas en quatre matches. L'avenir dira si nous sommes sur la bonne voie, et je suis persuadé que oui. Donc je ne suis pas inquiet. Mais déçu, oui."
Les nouveaux actionnaires ne vont-ils pas exiger des résultats rapides ? "On est là eux et moi pour exorciser les vieux démons, pour résister à toutes les tentatives de déstabilisation, tous les pronostics de crise. Si j'ai pris ce poste, c'est pour éviter que ce soit comme cela. (...) Je suis là pour faire en sorte qu'on progresse, pour l'instant on n'en a pas donné la preuve, c'est vrai. Mais je suis là pour qu'on retrouve notre grandeur d'antan, rien ne me fera dévier de ça."