"Aujourd'hui, c'est plus facile de taper sur Unai Emery plutôt que sur Neymar. C'est vrai que c'est le lot des entraîneurs d'être considéré comme responsable. Mais dès le début, Emery est pour l'opinion publique pas assez glamour, pas assez connu. On nous a expliqué qu'il avait gagné que « trois » Europa League, c'est quand même minable. On est quand même un pays qui n'en n'a pas gagné une en 60 ans. Dès son arrivé il y a eu un procès. On lui un fait un procès en légitimité parce que les gens ne le connaissaient pas, ils voulaient un nom plus clinquant. Aujourd'hui, c'est clair qu'il a une part de responsabilité mais par exemple, il y a aussi cet effectif qui, tout le monde le dit depuis des mois, est pléthorique en joueurs offensifs et déficitaire en joueurs défensifs", a expliqué Mathoux sur le plateau de l'émission 19H30 Sport diffusé sur Canal + Sport.
Il a ensuite poursuivi avec le possible manque de liens entre l'entraîneur et les joueurs, qui peut être lourd de conséquences : "On ne peut pas exclure, et c'est de manière récurrente, que les joueurs ne donnent pas ce petit supplément d'âme sur la fin et que ça s'effrite. Il y a peut-être un manque d'affect entre Emery et les joueurs", a-t-il indiqué.