Diarra 32 ans, Motta 35 ans : les deux milieux parisiens ne représentent pas vraiment le futur et on se demande même s'ils constituent le présent du PSG. Surtout que depuis quelques années, les deux hommes n'ont pas brillé par leur constance dans leurs apparitions.
La dernière titularisation de Thiago Motta remonte au 20 décembre dernier face à Caen (3-1) mais son dernier match complet date de mi-septembre face à Lyon (2-0), il y a donc cinq mois. Quant à Lassana Diarra, s'il a été aligné d'entrée lors de trois des quatre derniers matches du PSG, sa dernière rencontre complète remonte au 3 novembre dernier avec son ancien club d'Al-Jazira.
C'est dire si les deux hommes manquent de compétition cette saison. Mais c'est un constat valable depuis quelques années, surtout pour Diarra. Quand on compare le nombre de matches disputés par les deux milieux depuis 2012, les chiffres sont effarants.
La saison 2012-2013 est sans doute la pire de Motta au PSG, avant cette année avec seulement 14 titularisations et 8 matches complet. Cette saison, il en est à 13 titularisations et 4 rencontres disputées dans la totalité (voir infographie). Au total depuis six ans, il a disputé 184 matches titulaires et 121 dans leur intégralité.
Si l'on compare à Lassana Diarra, c'est deux fois plus puisque le Français n'a joué que 90 matches d'entrée (il n'en a disputé aucun en 2014-2015) et seulement 64 en totalité. Depuis l'été 2016, il n'a accumulé que 15 titularisations et 10 rencontres dans leur globalité. Un gros manque de compétition, d'autant que sa dernière rencontre de Ligue des champions remonte au printemps 2012 (Real Madrid-CSKA Moscou).
Après le match de Strasbourg qu'ils ont disputé tous les deux, Motta et Diarra semblent prêts à en découdre. L'Italo-Brésilien a ainsi digéré son non voyage à Madrid et se tourne vers le futur : "Je suis prêt pour le classique. On va attaquer ce match comme on avait attaqué les précédents classiques. Jusqu'à présent, cela nous a réussi et on espère continuer comme ça. On aime jouer ces matches-là. A l'aller, on a souffert."
Même son de cloche chez Diarra : "En tant que compétiteur, tout le monde veut jouer ce genre de match-là (contre le Real). Je viens d'arriver, je suis à la disposition du coach, on ne va pas sauter les étapes."