Rejouer était le meilleur des remèdes : "J'ai pris énormément de plaisir. Pendant mon absence, je me suis entraîné à fond, mais j'ai perdu un peu le rythme de la compétition. J'espère pouvoir enchaîner pour retrouver tous mes repères." Très touché par le soutien des supporters, il s'est permis un clin d'oeil à son ami Armand : "J'avais aussi promis à Sylvain de faire un signe pour sa fille qui est née jeudi dernier."
Une délivrance après un séjour mal vécu sur le banc : "Ce fut la période la plus difficile de ma carrière. J'étais déçu, triste. Lorsque je ne joue pas, je suis mal dans ma tête. J'ai besoin de me sentir utile au groupe. C'est un peu égoïste de ma part, mais le plus important dans le foot, c'est de jouer les matchs. Après, je peux être plus ou moins bon, mais je donne toujours le maximum. Je me suis finalement accroché pour être prêt à revenir. J'ai préféré me taire pour ne pas nuire au groupe avec mes problèmes personnels."
S'il refuse de révéler la teneur de ses entretiens avec Guy Lacombe, il explique qu'il a rencontré Alain Cayzac pour discuter d'une éventuelle prolongation : "Cela vaut-il le coup de conserver un joueur qui ne joue pas ? Il me reste un an et demi de contrat. Je vais prendre le temps de réfléchir. J'en profite tout de même pour remercier le président. Il a su trouver les mots justes pour me redonner le moral et l'envie."
L'affaire Dhorasoo lui a échappé, comme à ses coéquipiers : "Sa situation est trop vite devenue incontrôlable. Il était difficile de revenir en arrière." Quant à son comportement dans la surface de réparation, il a promis de s'amender : "J'ai été très touché de voir l'équipe perdre à cause de ça après avoir fourni tant d'efforts. Maintenant, je lève les bras sur les coups de pied arrêtés. Ça simplifie le travail de l'arbitre."