Selon lui, Boulogne risque de rester clairsemée encore un certain temps : "tant que le PSG et les supporters n'auront pas réglé ce problème de violence, de gestes inacceptables dans un stade ou aux abords du stade, il faudra avoir des tribunes vides." Tout doit passer par une prise de conscience générale : "le jour où les uns et les autres comprendront, on pourra rouvrir les tribunes à de vrais supporters, à des familles qui viennent vivre un moment agréable, fort en émotion, mais en aucun cas un moment où la violence s'exprime sous toutes ses formes."
A l'instar de la meute des media, il met nommément en cause le club, évoquant "la responsabilité de tous et en particulier du PSG." Et il va même plus loin, niant le phénomène de société pour en attribuer les méfaits au club : "Si le geste n'est pas fort alors je crois que le club va mourir." La partie sinistrée de Boulogne ne sera réouverte que "quand nous saurons exactement à qui nous avons à faire et quand les associations de supporters qui sont, elles, identifiées et ont la capacité d'identifier chacun de leurs membres, nous ferons des propositions pour rouvrir ces sections."
La solution semble être une affaire de temps : "Cela prendra le temps que ça prendra. Ce n'est pas un problème. dans ce domaine, on n'est pas pressé." Car "il vaut mieux avoir des tribunes à moitié vide, ou vides, que d'avoir des fous furieux dans ces tribunes qui y expriment en permanence cette violence ou cet antisémitisme ou ces gestes inacceptables dans un stade ou en dehors d'un stade."
S'agit-il du fameux emplâtre sur une jambe de bois ? La police serait-elle incapable d'identifier les fauteurs de troubles, mais susceptible de retrouver n'importe quel supporteur ? "Nous allons commencer à faire le ménage. Nous avons la capacité de savoir où s'installe tel ou tel supporteur et tel ou tel spectateur et nous allons, si nécessaire, les suivre à la trace".