Le PSG est, hier, retombé dans ses travers de 2006 : "Les faits parlent pour eux. Perdre des matches contre des concurrents directs pour le maintien, c'est plonger encore un peu plus. Ce soir, on est encore tombés dans nos travers."
Depuis quelques temps, on a l'impression que les joueurs ont plus de mal à jouer au Parc qu'à l'extérieur : "Au Parc, il y a une sorte d'inhibition. On a du mal à jouer libérés. Dès que l'adversaire prend un tout petit peu l'ascendant dans le jeu, on perd nos moyens. [...] On a connu le Parc plus bruyant que cela. C'est un stade magnifique quand il est plein. Vivement qu'on trouve des moyens pour rouvrir cette tribune. Je n'explique pas nos contre-performances par la désaffection du public.."
Mais l'équipe ne doit pas lâcher, et se serrer les coudes : "C'est dans les moments difficiles comme cela qu'il faut rester soudés et se serrer les coudes. On se dit que l'on ne peut pas descendre plus bas que l'on est. Il ne faut pas aller dans tous les sens. Personne ne sauvera la "patrie" à lui tout seul. On va faire bloc et puis continuer, sinon... On ne peut pas lâcher. On va tout droit à la catastrophe. J'espère qu'à un moment cela va s'arrêter."
L'attaquant ivoirien admet que le PSG ne jouera pas - une fois de plus - les premiers rôles cette saison : "Bien sur, il ne faut pas le cacher. Même si pour le joueur de Paris Saint-Germain que je suis c'est avec une grande désolation mêlée à une sorte de honte que je le dis, mais on joue le maintien et puis voilà."
Concernant la confiance qu'il accorde à son entraîneur, "Bona" est plutôt resté réservé : "Tant qu'il est là, il est l'entraîneur du Paris Saint-Germain. Je n'ai pas de commentaire à faire sur son maintien ou son départ. S'il y a quelqu'un qui doit décider, ce sont les responsables du club. Moi, je suis un joueur, je travaille avec celui qui est là."
Maintenant, le sauvetage du club doit venir des joueurs : "Cela doit venir de nous. Les premiers concernés sont les joueurs. Il va falloir une sorte de révolte pour s'en sortir. Les mots ne vont pas nous soigner. Mais il faut se les répéter. [...] Si chacun des joueurs du Paris Saint-Germain a été recruté parce qu'il a une valeur intrinsèque, il va falloir le montrer. C'est le moment."