La présence de Paul Le Guen n'a pas été l'unique motivation du joueur : "Autant quand j'ai signé pour les Rangers, l'été dernier, c'était parce que je savais qu'il y avait le coach, autant cette fois, j'avais vraiment envie de quitter Glasgow et rejoindre un grand club. Et Paris, en dépit de son classement, est un grand club. Mais c'est encore mieux s'il y a Paul Le Guen, que j'ai eu au téléphone."
Pourtant, le classement parisien ne lui a-t-il pas fait peur ? "Ce serait encore mieux si le classement de l'équipe était meilleur. Mais quand on regarde l'effectif, on se demande pourquoi Paris est à cette place. J'espère qu'on va remonter."
Finalement, l'OL n'aura jamais été un concurrent sérieux à ses yeux : "Ça fait plaisir mais je me voyais mal revenir dans mon club formateur. Ma dernière saison là-bas, j'ai fait des bouts de match et ç'aurait surement été la même chose. Cela aurait ressemblé à un retour en arrière même si Lyon est ce qui se fait de mieux en Europe. Là, j'ai soif de jouer."
Heureusement, les Ecossais se sont montrés fair-play et ont accepté de le laisser partir à Paris malgré la surenchère lyonnaise : "Je leur ai dit ma préférence et ils ont compris. En six mois aux Rangers, je pense avoir muri. Mais je vais à Paris pour franchir une étape."