Bazin ne regrette pas d'avoir investi dans le PSG, tout d'abord car le prix n'était pas très élevé : "Il faut savoir bien acheter. On l'a fait, puisqu'on a acheté le PSG une fois son chiffre d'affaires. Ca va ! On n'est d'ailleurs pas condamné à perdre de l'argent en achetant un club de football." Une acquisition qu'il avoue d'ailleurs avoir fait "en un week-end".
Mais il croyait et croit toujours au potentiel du club : "Nous n'aurions jamais fait une acquisition dans le football si ce n'était pas la capitale. On ne se serait jamais intéressé à Lyon ou à Manchester."
Le club de la capitale a, selon lui, tous les atouts pour s'en tirer. Il n'aura aucune excuse en cas de descente : "Le PSG doit y arriver. Il a la deuxième masse salariale de Ligue 1 et on est dix-neuvième en championnat. C'est d'une absurdité incroyable."
Le patron de Colony Capitale réitère par ailleurs sa confiance au management actuel : "Il y a un chef, c'est Alain Cayzac, et un sous-chef, c'est Paul Le Guen. C'est à eux et à personne d'autre de relever le challenge."
Il admet néanmoins qu'ils ne sont pas aidés dans certains domaines : "Au camp des Loges, il y avait au départ des Algeco, il y a toujours des Algeco. Juste un peu rouillés... Quand les grands joueurs étrangers arrivent, ils ont immédiatemment envie de se tirer. Mais avec un peu de temps, de bon sens et des hommes, on y arrivera."
Beaucoup de personnes ont défilé pour venir lui donner des leçons. Il n'a retenu qu'un seul avis, celui de Michel Seydoux : "J'ai rencontre beaucoup de gens qui me disent ce qu'ils feraient à ma place...[...] Michel Seydoux est venu me voir. Il m'a assez vite convaincu qu'il faut se fixer un fil rouge, savoir où on veut être dans trois ans. C'est la bonne méthode."
Au final, regrette-t-il de s'être engagé dans l'aventure parisienne ? "Non. Il faut faire face. C'est ce qu'on va faire au PSG." Il assure de plus que les actionnaires ne vont pas déserter en cas de coup dur, car "le projet est de cinq à sept ans".