Sylvain n'envisage aucune autre issue qu'une victoire face à Nantes samedi, même s'il sait que cela condamnerait un peu plus son ancien club en L2 : "Il s'agit d'une rencontre capitale pour le maintien que nous préparons très bien. Pour le PSG, ce match est encore plus important que pour le FCNA. Gagner nous permettrait de sortir de notre situation délicate et de mettre Nantes à huit points. Personnellement, je n'ai aucun état d'âme. Je les laisse de côté. Une fois la partie terminée, je souhaiterais aux Nantais de s'en sortir."
Il s'avoue en effet déçu de voir la situation dans laquelle le FCNA est actuellement plongé : "Ces dernières années, les choses ont changé au FCNA. Tant qu'elles seront ainsi, les Nantais ne s'en sortiront pas. Le club a coulé depuis le départ de Raynald Denoueix. Je l'apprécie. D'ailleurs, tout le monde l'aimait beaucoup au club. Son éviction a tout changé. D'autres sont arrivés sans connaître vraiment le foot. Malgré tout, il reste des personnes que j'apprécie. J'ai souvent au téléphone Loïc Guillon ou le docteur Bryand. Ils me disent que la situation du club n'est pas brillante..."
Le match, initialement prévu le dimanche soir puis reporté au samedi en prévention d'éventuels débordements après le premier tour des élections présidentielles, a notamment provoqué l'indignation des Nantais, qui jouaient hier soir en Coupe de France et se voyaient avoir un jour de récupération en moins. Cependant, Sylvain trouve les accusations des dirigeants nantais sans fondement : "Je ne comprends pas pourquoi on parle de magouille parisienne. Cette saison, nous n'avons pas été épargnés par les différentes décisions et nous n'avons jamais rien dit. Peut-être que les Nantais cherchent à mettre une pression supplémentaire. Quant à dire que l'on veut nous punir, ce n'est pas très professionnel. Physiquement, les joueurs sont capables de jouer trois jours après une rencontre. PSG-Nantes aurait pu être une belle affiche, un match festif."