Son éviction du club de la capitale l'a beaucoup touché : "Je suis comme un type qui a une jambe cassée. J'attends que ça guérisse." Mais il commence à se repassionner pour le jeu : "Mais là, c'est reparti. Je commence à visionner des cassettes."
Blahic et Blachon, les adjoints de Lacombe, sont déjà repartis assister à des matchs et prennent des notes : "On s'appelle souvent, on discute. On aimerait bien poursuivre ensemble, mais ce n'est pas certain. Ce n'est pas toujours facile d'imposer un staff. Et je ne peux pas empêcher de répondre à quelques sollicitations."
L'Aveyronnais ne regrette pas son fort caractère, qui l'a poussé à mettre à l'écart de nombreux cadres : "Quand je m'emporte contre un joueur, c'est parce que je trouve que son comportement est irrévencieux et qu'il ne donne pas le maximum lors d'un match. C'est comme ça. A Paris, j'ai eu six mois intéressants avec la victoire en Coupe de France, contre Marseille, avec une véritable équipe et des mecs qui jouaient ensemble, et puis six mois plus durs..."
Il n'a d'ailleurs pas réglé tous ses comptes avec le PSG : "Tout n'est pas réglé avec le club. Je passe aux prud'hommes au mois de septembre."
A-t-il revu des matchs du PSG ? "Oui, devant mon poste de télévision. D'ailleurs, certains commentaires m'ont choqué, venant de la bouche d'anciens entraîneurs devenus consultants." Comme par exemple une phrase d'Olivier Rouyer : "Lors d'un match, il a dit qu'Amara Diané, auteur d'un débordement, ne l'aurait pas fait avec moi, parce qu'il aurait certainement eu peur de se faire engueuler. Mais comment on peut dire ça quand on a eu un jour un groupe entre les mains, Ca fait vraiment très mal. Notre métier change très vite. Il est de plus en plus dur."