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Leclub PSG : Rothen - "Le fruit du travail"

Publié le 30 Avril 2007 à 15h46 par Ghost75
Leclub  PSG : Rothen -
Buteur contre Nantes et contre Toulouse, Jérôme Rothen est ravi de la forme de champion affichée par son équipe ces dernières semaines. Le gaucher parisien s'est confié au site eurosport.fr, ne manquant d'appeler à l'humilité. Il rend également hommage à Paul Le Guen.

Rothen appelle ses partenaires à ne pas se relâcher tant que le maintien ne sera pas numériquement assuré : "On est passés par tellement d'états cette saison qu'on ne peut pas s'enflammer aujourd'hui et se dire que le maintien est dans la poche. On a besoin d'une victoire pour y arriver mais une victoire, c'est dur à obtenir, la preuve c'est qu'on n'en a que 10 en 34 matches. Il fallait cette série d'invincibilité pour s'en sortir mais malgré ces 13 points sur 15 possibles, on n'est pas encore surs d'être maintenus. Mais aujourd'hui, on ressemble à quelque chose, on est difficile à jouer, on est cohérent dans le jeu, c'est le fruit du travail effectué depuis quatre mois."

Le Guen a eu, selon l'ancien Monégasque, un rôle prépondérant dans ce renouveau : "Quand il est arrivé, il est tombé dans un groupe traumatisé. Petit à petit, il a essayé de nous amener son calme et sa sérénité. Même si au fond de lui, il devait y avoir de la panique et de la peur au vu de nos résultats, il ne nous l'a jamais transmis. A part après la défaite à Sedan, il est toujours resté calme, préférant un discours court mais avec des mots choisis. L'entraîneur ne fait pas tout, mais il est important dans le schéma et le discours. Il n'est pas devenu le meilleur entraîneur du monde sur le dernier mois alors qu'avant on disait que son arrivée n'avait pas eu d'effet. Ça a mis du temps parce que le groupe était tellement traumatisé par ce début de saison qu'on ne pouvait pas s'en sortir d'un coup."

Rothen félicite également le groupe et certains joueurs, qui, en faisant passer le collectif devant leur cas personnel, ont servi le bien-être du groupe : "Tout le monde s'est rendu compte depuis un certain temps que la carte personnelle ne servait à rien et qu'on allait droit dans le mur comme ça. Alors, ceux qui ne jouent pas ou peu ont rangé leurs états d'âme au vestiaire et acceptent la situation pour le bien du groupe. Dans ce sens, ils sont exemplaires. Et, pour être passé par là, je sais combien ce n'est pas évident de vivre une situation pareille; même si l'équipe tourne bien et obtient de bons résultats, on n'a qu'une envie, c'est jouer."

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