Alors que le championnat se termine, Landreau ressent : "Du soulagement et le sentiment d'avoir accompli un objectif qui n'était pas si simple à réaliser. C'est plus difficile de jouer et de gérer cette situation dans un club comme Paris, car il y a de la pression et de l'adversité. Je suis soulagé mais il y a de la retenue. Car Paris n'est pas à sa place."
Le maintien aurait pu, selon lui, être assuré bien après : "On aurait pu se sauver plus tard ! Mathématiquement, c'était fait contre Troyes mais avant Lyon, on savait qu'on était sauvés. Dans notre situation, bien évidemment, la confiance était importante. A un moment donné, la pression a fait qu'on ne pouvait pas toujours aller de l'avant, développer le jeu qu'on aurait voulu. On a déjoué, mais il fallait chercher l'efficacité."
Les Parisiens affronteront demain le FC Lorient dont la venue lors de la 1ère journée avait été le début d'un long calvaire. Le gardien francilien n'est cependant animé d'aucun esprit de revanche : "Franchement, non. Les Lorientais méritent de rester en Ligue 1, ils sont allés chercher leurs points. Ce match, je le vois comme l'occasion d'apprendre à être plus réguliers, de ne rien lâcher. Je m'en fous complètement de la revanche, c'est toujours sur la durée qu'on doit juger. On se doit de bien finir la saison."
L'ancien Nantais rappelle d'ailleurs qu'on ne juge un groupe que sur le long terme : "C'est sur la durée que je vois les choses. Je ne vais pas me mettre à paniquer parce qu'on perd un match ! On peut perdre le match d'ouverture contre Lorient, le promu. On a le droit ! C'est sur la durée qu'on doit juger les choses pas sur un match."
Lorsque le journaliste l'interroge sur son entrevue avec Le Guen, Landreau se veut évasif : "Ce n'est pas important.(...) Un groupe, c'est tout le monde. Tout joueur doit être pris en considération."