"On a beau se dire 50 fois “attention les mecs il y a de bons joueurs en face” pendant la mise au vert, je vois dans le couloir qu'on n'est pas concentrés comme d'habitude. On se dit tous ça intérieurement mais on pense que ça va le faire quand même. En face, c'est Gueugnon, et cette finale ce n'est pas possible qu'on la perde. Sauf que le match, quand tu l'abordes comme cela, tu le perds... Pour ceux qui se rappellent du match, ce n'était pas un rencontre où le petit subit tout le temps et il est sauvé par des barres ou des poteaux. Pendant 20-25 minutes Gueugnon joue beaucoup mieux que nous, on se fait cueillir à froid. Gueugnon fait le jeu et a des occasions. Après c'est un peu mieux," a d'abord révélé Pierre Ducrocq sur RMC.
Avant de poursuivre : "Ensuite, il y a un moment où on se dit qu'on peut faire ce qu'on veut on arrivera pas à marquer, il y a un très bon Trivino dans les buts, une très bonne défense avec Sylvain (Distin) et Boniface. Ça tient le choc. Pour moi, le tournant du match, c'est Christian qui déboule dans la surface, je suis en retrait, s'il me la met je suis tout seul au point de penalty... Il rate complètement et juste après on prend le premier but. Et là c'est mort. C'est le pire souvenir de ma carrière. On parle d'une finale."